La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée, en Algérie le samedi 30 janvier, avec comme point opérationnel symbolique, une polyclinique à Blida, la première ville sinistrée par le redoutable virus.
L’Etat a dû faire un gros effort financier, en plein temps de crise économique, pour être à l’avant-garde de la protection sanitaire de ses citoyens et répondre, ainsi, à l’instruction du Président de la république de mettre «la santé du citoyen au dessus de tout».
Mais pas seulement, l’Algérie a aussi déployé des trésors diplomatiques pour décrocher des quotas sur un marché, objet de fortes tensions sur la demande, pour l’acquisition du vaccin salvateur.
Ainsi, vendredi 29 janvier, le vaccin russe Spoutnik V a été réceptionné et a permis donc le lancement de la campagne de vaccination. Il sera suivi de façon imminente par le lot britannique Astra Zenica et du produit chinois CoronaVAC, cela sans exclure, pour les autorités l’ouverture à d’autres vaccins tels Pfizer etc.
La vaccination doit être accessible en priorité au personnel médical, aux personnes âgées ainsi qu’aux patients atteints de maladies chroniques, avant de s’étendre aux personnels de sécurité et de la Protection civile, au secteur de l’enseignement, aux imams, aux responsables politiques et aux journalistes.
De ce point de vue, force est d’admettre que l’Etat a tenu son rôle.
Reste celui du citoyen. Qui peut lever quelque problématique, née du scepticisme des uns et les dogmes des autres.
Si les autorités du pays ont laissé à leurs concitoyens le libre choix, à se faire vacciner ou non, il appartient à ces derniers de participer à l’effort, qui s’avère gigantesque, consenti pour endiguer la pandémie.
Sur ce plan, elles ont eu à réitérer, à maintes reprises, les assurances portant sur la fiabilité des vaccins choisis et l’inexistence de toutes nocivités majeures, à même de mettre en danger la vie de la personne.
C’est dire un peu si le terrain est défriché pour le succès d’une opération vitale, qui ne saurait s’encombrer de colportage de la rue et autres réseaux sociaux.
Le retour à la vie normale, dans tous les domaines, passe l’inoculation du vaccin, à l’exclusion de tout autre moyen. A moins d’opter pour l’euthanaisie collective !
Hacène Nait Amara