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Union africaine économique, un graal à atteindre

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Entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) emprunte les chemins de la réalité plus que l’utopie qui marquait les initiatives d’envergure entreprises, ça et là à travers le temps et l’espace du continent africain, damné par ses propres contingences.
Et si l’Afrique faisait son exorcisme, via un élixir économique pur jus, au regard du postulat qui voudrait que l’Afrique a à se partager d’abord ses propres richesse, au demeurant incommensurables ?
De ce point de vue la mise en branle de la ZLECAF, constitue un jalon fiable, adossé à une démarche pragmatique su semble prendre le pas sur les sempiternels atermoient politiques, si caractéristiques d’un continent souverain en façade dans la pluparts de ses contrées mais exposées au dépeçage économique en règle des cartels et multinationales venues d’ailleurs.
Il est remarquable, dans ce contexte, de constater que, de plus en plus, la notion de diplomatie économique prend le pas sur le Tout- politique.

L’Algérie est pressentie, presque naturellement, pour mener le train de cette véritable révolution économique, via le partenariat et les échanges du trading inter- africains

Cela même si, au delà de l’approche strictement philosophique des nouveaux paradigmes prônés, beaucoup reste à faire, de l’aveu des experts ès- qualités, qui pointent moult contraintes, telles l’incurie du phénomène de la bureaucratie, les fluctuations monétaires intra muros ou encore, et surtout, la hausse vertigineuse, à l’aune de la pandémie mondiale du coronavirus, des prix des matières premières ou finies sur les marchés à l’international, ainsi que des tarifs des moyens de transport.
Mais de prime abord, ces aléas ne semblent pas perturber la ZLECAF à aller de l’avant pour concrétiser, enfin, son projet de cristallier un marché commun africain.
De par son statut de puissance régionale, l’Algérie est pressentie, presque naturellement, pour mener le train de cette véritable révolution économique, via le partenariat et les échanges du trading inter- africains. Forte de ses principes fondamentaux au plan politico- économique et d’une vision claire sur l’avenir du continent africain, plus que jamais appelé à resserrer ses rangs et une solidarité à toute épreuve, elle s’apprête à prendre les commandes d’une locomotive que l’Afrique toute entière souhaite être arrimée à un train- TGV.
Et pour l’heure, les stations ont commencé à défiler, pour des exportations multisectorielles, en Mauritanie, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun , Gabon, Mali, Congo, RDC, Niger, Togo, Bénin, Guinée-Bissau, Tchad et bientôt en Libye, en dehors des traditionnels comptoirs commerciaux du Maghreb.
Le graal c’est déjà demain, peut- être !
H. N. A.

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