Par Hacène Naït Amara
Frisant le gigantisme, la nouvelle aérogare d’Alger dont la fonctionnalité est prévue à fin 2018 reflète bel et bien la façade d’une vitrine rutilante de la maison Algérie, à l’aune de l’ultra modernisme.
D’un style futuriste, ce sont surtout les prestations de service, attendues pour être au diapason de de ce qui se fait le mieux au monde, qui focalisent l’attention.
L’objectif ? En finir avec les tracas des abonnés du ciel, étrangers ou nationaux, en matière de retard des vols, perte de temps et autres aléas multiformes.
Cela en plus des dividendes que ne va manquer de générer un investissement de cette taille et ceux liés à l’image de marque d’un pays qui a appris à tutoyer le progrès et les plus grandes technologies.
Un bref coup d’œil à ce chef d’œuvre de l’architecture l’illustre sans peine.
Le Terminal, avec ses deux niveaux mezzanine, inférieur et supérieur, totalise 84 filtres de police 120 guichets d’enregistrement et une superficie globale de près
de … 10 hectares !
C’est dire un peu si le passager va trouver toutes ses aises.
L’extérieur n’est pas en reste avec l’édification d’un luxueux hôtel portant insigne de la célébrissime chaine «Hyatt Regency».
Même les géants du ciel, à l’image de l’Airbus A 380 vont désormais y trouver place dans un parking- avions qui leur a réservé deux bonnes places et un hall d’embarquement et passerelles spéciaux.
Il faut comprendre que dans ce véritable carrefour du monde ultra moderne et moderniste, l’Etat, au-delà du prestige que personne ne pourrait lui reprocher honnêtement au demeurant, aura misé gros sur le double plan politique et économique ; tant il est vrai qu’une bonne vitrine aéroportuaire peut valoir mille discours. Il reste que le citoyen algérien, tellement récalcitrant en matière de civisme et pour lequel est dédié ce bijou aussi, doit se hisser à la hauteur d’une telle belle réalisation !