Fin mai 2023 s’est tenu un double événementiel de premier ordre à Algérie. En l’occurrence, la 49e Conférence et l’Assemblée générale de l’Organisation des Assurances Africaines (OAA).
L’Afrique avait alors à repenser la politique d’assurance, de façon générale, et, de façon plus particulière et pertinente, l’assurance agricole, talon d’Achille d’un continent mis à mal par les changements climatiques et les catastrophes naturelles.
Le conclave d’Alger présidé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane s’est vu ainsi donné de l‘épaisseur au regard d’une thématique qui n’aspire pas moins qu’à répondre aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique.
Le conclave d’Alger présidé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane s’est vu ainsi donné de l‘épaisseur au regard d’une thématique qui n’aspire pas moins qu’à répondre aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique
Faut- il encore enjamber la première aspérité de la mission en trouvant l’alchimie appropriée pour réussir à inculquer la culture assurancielle au citoyen à l’esprit retors à l’acte d’assurance dans tous ses segments. De ce point de vue, et si la situation sur cette question reste méconnue aux quatre coins du continents, elle interpelle fortement en Algérie tant elle apparait anecdotique, de par ce constat implacable qui consigne un marché hissé par la seule assurance automobile. Exit, l’assurance des personnes, Cat-Nat et autre !
Ce alors que le pays reste parmi les plus exposés aux catastrophes naturelles, à l’image des dramatiques inondations du mois de mai écoulé, notamment à Tipaza et dans le constantinois et auxquelles on peut encore greffer des feux de forêt récurrents ou des séismes cycliques. Si l’on ajoutait à cela l’anarchie avérée de l’urbanisme à l’échelle nationale, récipiendaire parfait des dégâts collatéraux, l’on ne comprendrait que mieux le coût exorbitant qui grève le trésor public ; Aïmene Benabderrahmane faisant état d’une moyenne de 225 millions de dollars/an durant les 15 dernières années.
PAR HACEN NAIT AMARA
