Parmi ses engagements, et non des moindres, pris devant le peuple lors de son investiture à la tête du pays en 2019, Abdelmadjid Tebboune avait tracé au marqueur l’impératif de faire redorer son blason dans le concert des nations.
Il faut dire qu’à ce niveau, les fondamentaux de la diplomatie nationale demeuraient intactes. Ne manquait seulement que la stature et le charisme des hommes pour la réaffirmer sur le terrain de la réalité. Du pragmatisme surtout.
Et de ce point de vue, le président de la République semble avoir mis les bouchées doubles pour rattraper le terrain perdu.
Conscient du poids, assis sur d’inestimables ressources, que représente l’Algérie sur l’échiquier tant régional qu’international, le Président Tebboune a adopté la posture idoine, consistant à se départir de tout complexe vis-à-vis de n’importe qui pour traiter d’égal à égal, fort de ses convictions et des principes immuables s’agissant de la politique extérieure du pays.
Cela a fini par forcer le respect de tous les dirigeants du monde ; notamment ceux qui souscrivent aux partenariats polyformes avec l’Algérie.
L’histoire toute fraiche est ainsi jalonnée des succès diplomatiques probant nés de la multitude des visites d’Etat que l’homme a effectuées, dans un véritable marathon.
Turquie, Portugal, Russie, Qatar, et, dernièrement, la Chine témoignent, au besoin, de la pugnacité d’un chef de l’Etat, qui, reçu partout avec déférence, s’empresse à replacer l’Algérie dans son rôle d’acteur incontournable sur la scène mondiale.
Le fait est d’autant méritoire qu’au-delà d’un statut éloquent qu’il s’attèle à affiner, Abdelmadjid Tebboune ne perde pas de vue l’aspect économique de la chose, entérinant des contrats d’envergure ci et là tout en aérant les code des investissements et en assainissant davantage le climat des affaires.
Mais son mérite le plus particulier reste cette aptitude à diversifier le partenariat tout en ménageant le chou et la chèvre.
De l’art consommé qui permette de dire que, de fait, le chef de l’Etat remporte déjà la première manche d’une longue bataille, devant aboutir à mettre la ‘’fusée- Algérie’’ sur orbite.
Par Hacène Nait Amara
