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SERGE DUBOIS, DIRECTEUR DES AFFAIRES PUBLIQUES DE LAFARGEHOLCIM ALGERIE : « La concurrence ne nous fait pas peur !»

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En marge d’une rencontre avec la presse, le 23 octobre 2018, à l’hôtel Lamaraz Arts à Kouba (Alger), Serge Dubois, directeur des affaires publiques de LafargeHolcim Algerie, a bien voulu accorder une interview au magazine Indjazat dans laquelle il a abordé les activités de LafargeHolcim Algérie.

Entretien réalisé Par Achour Nait Tahar

Quelles sont les ambitions et perspectives de votre entreprise en Algérie?
Les ambitions de LafargeHolcim Algerie d’ici 2020 sont claires. Premièrement, c’est d’assurer des débouchées commerciaux aux nouvelles capacités de production de ciment par notamment l’exportation. Deuxièmement, la mise en place des solutions routes qui permettent de construire et de rénover nos routes de façon plus rapide, moins chère et plus durable et tout en réduisant l’impact environnemental. Le troisième volet de croissance consiste en la valorisation des déchets en cimenterie. Il y a aussi une grande part consacrée à l’innovation, notamment le lancement de la solution Airium pour l’efficacité énergétique et enfin toute la transformation commerciale avec la digitalisation des outils qui permet de simplifier la relation avec notre clientèle et améliorer davantage la qualité de notre service. En cinq points, vous avez la feuille de route avec des objectifs précis à atteindre à l’horizon de 2020.

L’exportation occupe un axe majeur de votre plan d’action d’ici 2020. Peut-on savoir comment vous allez procéder dans un marché fortement concurrentiel ?
Initialement, l’objectif pour 2018 était d’exporter 300 000 tonnes, mais on va finir avec 400 000 tonnes. Pour l’année prochaine, nous ambitionnons d’atteindre un million de tonnes de ciment à l’exportation. Et en 2020, nous visons à exporter 2 millions de tonnes. Donc cela occupe beaucoup les équipes. On doit aussi lancer des investissements sur les ports, des moyens de chargement rapide des navires. Ça mobilise beaucoup de nos ressources, humaines et financières. Chacun apporte sa pierre à l’édifice pour réaliser cette ambitieux objectif. Il faut savoir que la filiale LafargeHolcim Trading est d’un grand apport dans nos opérations d’exportation de nos produits vers l’Afrique. Cet avantage est de taille et nous comptons beaucoup sur notre filiale pour mener à bien nos opérations d’exportation de nos produis vers les pays de l’Afrique de l’Ouest.

Qu’elle est la stratégie adoptée par LafargeHolcim Algérie pour faire face à la concurrence ?
La compétition ne nous fait pas peur. Elle est présente. Vous savez la concurrence est souvent un facteur de stimulation. Nous avons l’objectif d’atteindre 5 millions de tonnes de ciments à l’export, soit 30% du marché, et nous travaillons d’arrache-pied pour atteindre cette objectif. Je pense que la peur doit être dans l’autre camp parce qu’ils voient des produits algériens de qualités qui sont bien placés sur le plan technique, adossés à une expertise logistique de LafargeHolcim Holding. Nos opérations d’exportation de nos produits se passent bien et les quantités exportées vont crescendo. Le mérite de ce résultats, en ne peut plus positif, est réalisé grâce à notre filiale logistique. Maintenant, il faut qu’on accélère la cadence avec le concours des pouvoirs publics, avec les ports pour mettre en place les moyens adéquats pour réaliser cette ambition et être au rendez-vous des 2 millions de tonnes en 2020.

Concernant le centre de traitement des déchets pétroliers qui sera implanté dans la wilaya de Mascara. Pouvez-vous nous parler des défis à relever et des objectifs à atteindre ?
Les principaux défis c’est de trouver des entreprises qui veulent et acceptent de traiter leurs déchets plutôt que de les rejeter dans la nature ou de les stocker. Donc il faut qu’on démontre le bienfondé de notre solution. Il faut qu’on les rassure sur le fait que lorsqu’on prend en charge un déchet, il sera parfaitement éliminé. Ça c’est une garantie. Et il faut leur apporter une solution technico-économique et pérenne. Donc il y a un produit bien traité d’une façon économique et efficace et il faut que ça soit le plus longtemps possible. On a une grande responsabilité vis-à-vis des opérateurs aussi bien dans le secteur que dans d’autres secteurs. On leur apporte toutes les garanties sur ces trois aspects.
Techniquement, les choses se font dans les conditions les plus appropriées. Économiquement, ça a du sens (des fois il peut y avoir le transport) et troisièmement, il faut que se soit durable. Il ne faut pas qu’il y ait des contraintes environnementales après un ou deux ans de l’engagement du contrat. C’est là tout notre challenge vis-à-vis de nos futurs clients.
A. N. T.

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