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Selon un sondage réalisé par OBG : La confiance des investisseurs demeure élevée en Afrique

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L’édition de lancement du Business Barometer: Africa CEO Survey, sondage auprès des PDG d’Afrique réalisée par Oxford Business Group (OBG) indique des niveaux de confiance élevés parmi les hauts dirigeants d’entreprise, soutenus par une reprise progressive des prix des matières premières et un secteur tertiaire performant.

Par Djidji Obayou

Un accord signé en mars par plus de 40 dirigeants africains pour créer le cadre de référence d’un marché unique de biens et services africains, connu sous le nom de Zone de libre-échange continentale (ZLEC), devrait donner un nouvel élan aux entreprises, même si sa mise en œuvre présentera des défis et que ses retombées mettront un certain temps à se concrétiser.
Ce nouveau projet d’OBG, le sondage permet au cabinet de recherche et de conseil de renommée mondiale d’ajouter à son portefeuille croissant de Business Barometer une première étude continentale. Dans le cadre de son sondage à travers l’Afrique, OBG a rencontré en face à face environ 1000 cadres supérieurs de neuf pays à qui une série de questions a été posée. À partir de ces résultats, OBG a été en mesure d’évaluer et d’analyser la confiance des investisseurs régionaux, tout en notant les différentes perceptions sur le continent.
Le plus grand nombre de réponses sont parvenues du Maroc, suivi de la Côte d’Ivoire, de l’Égypte, du Nigéria, du Ghana et du Kenya, la portion la plus faible ayant été recueillie en Tanzanie, en Tunisie et en Algérie. Les résultats sont maintenant disponibles sur le blog des rédacteurs d’OBG: https://oxfordbusinessgroup.com/quelle-efficacit%C3%A9-aura-la-zone-de-libre-%C3%A9change-continentale-de-l%E2%80%99afrique Près des trois quarts des cadres interrogés (74%) ont déclaré à OBG que leur entreprise était susceptible ou très susceptible de faire un important investissement au cours des 12 prochains mois. Une portion encore plus élevée des répondants (84%) voit positivement ou très positivement les conditions commerciales locales, faisant ainsi écho aux prévisions de l’ONU qui évalue à 3,5% la croissance en 2018. Certains cadres interviewés étaient encore plus optimistes par rapport à leur propre marché. Environ 19% des répondants ont déclaré à OBG qu’ils pensaient que la croissance du PIB allait osciller entre 4% et 5%, alors que 18% ont estimé que la croissance de l’économie pourrait atteindre 6%.
Interrogés sur l’événement externe qui pourrait le plus influencer la croissance à court et moyen terme, la plupart des chefs d’entreprise (34%) ont mentionné une hausse des prix du pétrole, tandis que 31% ont indiqué la recrudescence de l’instabilité dans les pays voisins. OBG a également interrogé les PDG concernant les compétences les plus recherchées dans les milieux de travail – un sujet d’actualité en Afrique avec la croissance de la jeune population et l’évolution de l’économie. Près du tiers des répondants (32%) a indiqué que le leadership était la compétence la plus recherchée, loin devant la R&D et le génie qui ont recueilli chacun 16% des parts.
Commentant les résultats sur son blog, Souhir Mzali, directeur éditorial pour l’Afrique à OBG, affirme que l’accord de la ZLEC signifie l’engagement des 44 signataires à établir un marché unique qui permettrait la libre circulation des personnes et des investissements accrus sur le continent. Toutefois, des questions se posent quant à savoir si l’Afrique est prête pour un tel accord alors que la décision du Nigéria de s’en exclure ne peut pas être ignorée. « Les avis quant au succès de la ZLEC divergent entre ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une mesure déterminante pour favoriser l’intégration économique régionale et ceux qui estiment que les marchés africains ne sont pas préparés à une concurrence accrue », note-t-elle.
Souhir Mzali ajoute que l’Afrique avait besoin d’aborder des questions fondamentales dont ses lacunes en matière d’infrastructures, l’état de ses réseaux de transport, la bureaucratie et la corruption, pour améliorer significativement le commerce intrarégional. Elle reconnait à la fois que le continent a connu une croissance économique importante depuis le début du siècle, en dépit de ces obstacles.
« Au fur et à mesure que les classes moyennes et aisées du continent continuent de croitre, les services sont appelés à se développer davantage. Les dépenses des ménages devraient augmenter dans plusieurs secteurs, en particulier dans les TIC, les transports, l’éducation et le logement, écrit-elle. À plus long terme, la création d’emplois pour la population de jeunes toujours croissante sera la clé de la prospérité sociale et économique. » L’analyse détaillée des résultats de l’enquête d’OBG par Souhir Mzali se retrouve sur le blog de l’éditeur d’OBG, sous la rubrique «Next Frontier». Les quatre rédacteurs en chef régionaux d’OBG utilisent la plateforme pour partager leurs analyses des événements les plus récents se déroulant dans les secteurs des 30+ marchés à forte croissance couverts par l’entreprise.
Dj. O.

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