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SAMIA AMEL BENAISSA FOURALI, MANAGER DE PROJET AUPRÈS DU CONSEIL D’AFFAIRE ALGÉRO-AMÉRICAIN

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Benaissa Fourali Samia Amel revient dans cet entretien accordé au magazine Indjazat sur les contours de la rencontre qui a réunit nombre d’entreprises algériennes et américaines à l’occasion de la tenue du 1e Forum algéro-américain de l’agriculture les 16 et 17 octobre écoulé à Alger. La manager de projet auprès du Conseil d’affaire algéro-américain évoque aussi brièvement les questions et thématiques abordées lors de cette rencontre ainsi que les perspectives de nouer des partenariats entre les entreprises des deux pays dans le secteur agricole et la filière laitière particulièrement.

Entretien réalisé par Salim B.

Vous organisez pour la première fois les rencontres algéro-américaines de l’Agriculture. Pouvez-vous nous en parler avec plus de détails ?
Dans le cadre des activités du Conseil d’affaires algéro-américain, nous avons toujours fait en sorte à ce qu’il ait des plateformes comme celle-ci. Le but étant de permettre à des entreprises algériennes de rencontrer des entreprises américaines. Nous travaillons, bien entendu, dans tous les secteurs d’activités. Aujourd’hui, l’activité choisie est l’agriculture. Nous avons une dizaine d’entreprises américaines venues de plusieurs Etats des Etats-Unis pour prospecter le marché, faire connaître leur technicité, leur expertise et leur savoir-faire. Et puis, elles ont voulu faire connaître un peu ce qui se passe aux Etats-Unis à grande envergure dans le secteur agricole. Comme vous le savez, le gouvernement algérien encourage beaucoup l’investissement dans le secteur agricole. Nous avons bien expliqué cela aux Etats-Unis, ce qui a motivé ces entreprises de venir en Algérie. Durant ce forum, il va y avoir des rencontres B2B entre les deux parties. Ce qui permettra aux entreprises des deux pays de se connaître davantage et éventuellement définir les intérêts des uns et des autres dans l’investissement agricole mais aussi un partenariat, nous l’espérons, mutuellement bénéfique.

Quelles sont les filières agricoles représentées dans cette rencontre ?
Pour la partie américaine, c’est essentiellement dans tout ce qui est fermes de vaches laitières. L’objectif c’est de croitre la production en termes de choix de race, d’alimentation et d’équipements voire même le design et la construction des fermes des vaches laitières. Donc, tout ceci contribue au confort de la vache. Et qui dit confort, dit plus grosse production et meilleur qualité du produit. Donc, ces entreprises américaines sont là pour voire les potentialités du pays, et justement reproduire ce qui se fait déjà aux Etats-Unis chez-eux, ils sont tous propriétaires de fermes de vaches laitières. La plus petite ferme fait dans les 5000 têtes.

Pouvez-vous nos cerner les principaux axes et les thématiques débattues durant cette rencontre ?
Pour le contenu de la rencontre, en plus des mots de bienvenue des officiels algériens et américaines et des participants.
Il va y avoir aussi des présentations par les Américains ; chacun va présenter brièvement son entreprise et son activité. Ce qui permettra aux opérateurs algériens d’identifier les entreprises qui les intéressent et ceci en prévision des B2B qui suivront durant la deuxième journée. Ils pourront les rencontrer et de passer directement aux discussions plus approfondies dans leur propres filières d’activités. Ce qui pourrait aussi constituer un début pour un partenariat ou un projet d’investissement éventuellement.

Quelles sont vos attentes à l’issue de cette rencontre ?
Franchement, nos attentes c’est de voir les projets algéro-américains prospérer en Algérie. Nous n’avons pas besoin de parler de la qualité, de la grandeur et de l’expertise de pointe américaine.
Donc, nous souhaiterions réellement qu’il puisse y avoir des succès en termes de partenariat entre l’Algérie et les Etats-Unis de manière à voir se reproduire des types de fermes américaines en Algérie et pas seulement. Il y a aussi l’aliment de bétail, les équipements. Nous avons les régions du Sud qui s’y prêtent parfaitement. Donc, nous souhaiteront vivement qu’il ait plus de projets qui verront le jour et qui seront un levier pour le développement économique algérien.

Y-a-t-il actuellement des discussions en cours pour d’éventuels projets ?
Il y a toujours des discussions, étant donné que ce n’est pas la première rencontre que nous organisons dans l’agriculture. Il y en eu déjà dans les domaines de la céréaliculture, dans la filière des semences, et de l’élevage, aussi que pour le lait et la viande. Mais franchement, je ne peux pas m’exprimer au nom de ces entreprises en ce qui concerne les projets de partenariat. Donc, nous attendons que ça se concrétise et que les partenaires puissent eux-mêmes faire leurs annonces.

Un dernier mot.
Je remercie la revue Injazat. Un beau titre d’ailleurs. On y est en plein dedans. Nous souhaiterons qu’ils aient pleines d’Injazat en Algérie. Je dirais grand succès pour ces rencontres espérant qu’elles seront nombreuses et qu’ils puissent être prospères pour l’Algérie et les pays partenaires.
S. B.

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