A l’ombre d’une situation politique indécise et floue, les alertes d’experts se multiplient quant aux périls qui guettent l’économie nationale. Les initiatives aussi, tendant à explorer les vois les plus indiquées pour permettre une juste relance économique dans un pays qui «regorge d’opportunités», estime Slim Othmani président du Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise (CARE) et néanmoins PDG de NCA Rouiba.
Par Azzouz K.
l s’exprimait à l’occasion d’un séminaire organisé, en juin passé, par son Cercle, en collaboration avec les ambassades respectives de quatre pays de l’Europe de l’Est, et qui avait enregistré la présence d’experts venus de Pologne, de Hongrie et de la République Tchèque.
Il s’agissait pour CARE de tirer profit des expériences de ces ex pays communistes et leur passage, avec succès pour un grand nombre d’entre eux, notamment la Pologne, de l’économie dirigée à une transition qui leur vaut présentement, plus de bonheur que de déboires.
Aussi le président de CARE, qui estime qu’un processus de transition économique «doit être impérativement lancé dans les plus brefs délais en Algérie pour ne pas compromettre l’avenir du pays», trouvant qu’ «il existe dans les expériences polonaise, hongroise et tchèque de transition économique des réponses aux questions que se posent les décideurs, les experts et les chefs d’entreprises algériens», a-t-il mis en avant.
Et de souligner qu’il serait loisible pour l’Algérie de s’inspirer de l’exemple de pays qui sont passés d’une économie dirigée à une économie de marché, l’impératif, à ses yeux, étant de ne pas s’attarder sur des questions purement idéologiques et «de se fixer des objectifs à réaliser dans des délais raisonnables auxquels sont parvenues les économies des anciennes Républiques de l’Europe de l’Est», a-t-il soutenu.
Reconnaissant, in fine, que ces pays restaient très différent de l’Algérie, il n’en a pas moins prôné de tirer les leçons de leurs expériences.
Dans cette veine, Slim Othmani a révélé que les experts du Cercle qu’il préside s’attelaient à l’élaboration d’une feuille de route, inspirée des expériences d’autres pays, «pour bien mener la période de transition économique en Algérie», concluant qu’ «aujourd’hui, il faut s’asseoir à la même table, pouvoirs publics, acteurs économiques et chefs d’entreprises, pour réfléchir sur la question».
Azzouz K.