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Parachèvement de l’édifice institutionnel

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L’Algérie s’apprête à parachever son édifice institutionnel, de par la tenue, le 27 novembre 2021, des élections intéressant le renouvellement des Assemblées Populaires Communales (APC) et les Assemblées Populaires de Wilaya (APW).
Il faut rappeler que toutes ces échéances électorales viennent traduire la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a eu à instruire de leur tenue de façon anticipée, pour consacrer son chantier de ‘’l’Algérie nouvelle’’.
Ainsi, en juin passé, l’Assemblée Populaire Nationale (APN) s’est- elle renouvelée.
Place maintenant aux institutions locales, autrement plus stratégiques qu’elles ont pignon sur rue directement avec la population et la société !
Comme telles, elles ont impliqué un travail de tamisage de fond de la part de l’Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE) pour tamiser les listes et les candidatures.
Preuve en est l’épuration des listes, d’intrus prompts à régénérer le système de l’argent sale et de la corruption, qui a laissé un grand nombre de candidats à la candidature sur le carreau et, fait inédit, en grande partie dans les rangs de formations politiques.

L’Algérie s’apprête à parachever son édifice institutionnel, de par la tenue, le 27 novembre 2021, des élections intéressant le renouvellement des APC et les APW

Un maillage que Mohamed Charfi et son instance comptait encore mener jusqu’au bout, puisque le président de l’ANIE, et à quatre jours du lancement de la campagne électorale, faisait recours auprès du Conseil d’Etat d’un jugement rendu en faveur de pas moins de 334 candidas éjectés lors du tamisage.
Ce qui dénote le grand souci des autorités du pays à assurer un scrutin au dessus de tout soupçon.
Reste la part de l’électeur. Celui, frondeur invétéré de toute échéance électorale, au regard de précédents fâcheux nés de l’ancien système, gagnerait à faire acte de vote pour fermer porte et fenêtre aux esprits rentiers, animés par un appétit vorace pour pratiquer la prébende et la concussion au détriment de la mission fondamentale de l’édile, à savoir le règlement des petites misères quotidiennes du citoyen, telles la préservation de son cadre de vie et de son environnement.
La nature ayant horreur du vide, la faune de prédateurs du trésor public, et donc du citoyen, via le détournement, la malversation et le pot de vin, a de tout temps trouvé champ libre à ses pratiques occultes.
A l’échelle communale, voire de wilaya, il est aisé pour toute population de reconnaitre le bon grain de l’ivraie.
Et de le séparer ?
Plutôt que de se morfondre et gémir à longueur de mandats sur des situations quasi dramatiques ouvrant sur des immondices amoncelées, des chaussées et venelles défoncées, le passe-droit immanquable qui entoure le moindre projet social et tutti quanti.
‘’Aux armes, camarades’’ ? Non, aux urnes, tout simplement ! n
Hacène Nait Amara

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