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Paiement électronique : A la recherche du modèle adéquat

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Dans une économie en voie de développement, le lancement des services du paiement électronique permettra de doper le taux de bancarisation des habitants. En Algérie, il n’est plus question que le secteur de la banque restera insensible aux sirènes des technologies de l’Internet.

Par Farid Farah

Les banques doivent inclure le paramètre de la croissance explosive des internautes dans leur feuille de route du digital. Aujourd’hui, de nombreux modèles de création de prestataires de services de paiement électronique existent. Plusieurs d’entre eux sont adaptés aux économies émergentes et ont rencontré un grand succès dans de nombreux pays. A titre d’exemples, nous pouvons citer le modèle de la banque elle-même comme prestataire de services, de l’opérateur (Orange), d’une joint-venture entre banque et opérateur et d’une tierce partie (M-Pesa, Obopay, Paypal ). Cependant, quel que soit le modèle de la solution « e-paiement », quatre acteurs sont toujours actifs lors d’un paiement électronique.
Le client surfe sur le site web ou l’application mobile du fournisseur de service pour acheter un service en ligne ou payer une facture de consommation. Ces deux premiers acteurs disposent chacun d’un fournisseur de paiement, la banque du compte à débiter (banque du client) et la banque du compte à créditer (banque du fournisseur de service). Un cinquième acteur entre également en jeu. Il s’agit d’un tiers de confiance ou d’un système d’interfonctionnement entre les équipements des quatre acteurs cités auparavant. La transaction débute par l’authentification de l’usager et du fournisseur de service via une connexion sécurisée. Cet usager peut également faire appel à un tiers de confiance, tel que Paypal pour effectuer sa transaction.
En ouvrant un compte Paypal, l’utilisateur peut réaliser des paiements électronique via la toile sans être obligé de communiquer ses informations personnelles à chaque transaction. Ainsi, cette architecture se base sur deux phases, la première concerne la transaction elle-même alors que l’authentification du client est la deuxième phase à travers laquelle chaque banque génère une paire de clé, dont la clé publique est certifiée par le cinquième acteur en l’occurrence le tiers de confiance. Ce dernier publie ces certificats contenant : le nom de la banque, la clé publique, l’algorithme de hachage associé, l’algorithme de signature associé et le nom de l’autorité de certification.
Le fournisseur de service possède aussi une paire de clé dont la clé publique est certifiée par le tiers de confiance. Ce certificat électronique est composé des mêmes informations que ceux des banques : nom, clé publique, fonction de hachage, algorithme de signature et nom de l’autorité de certification, en plus des paramètres décrivant l’organigramme de paiement approuvé par le fournisseur de service et permettant de sécuriser la transaction.
En plus des caractéristiques multidimensionnelles de la population et des facteurs socio-économiques, le choix du modèle dépend principalement de l’orientation de la politique financière du pays. Il découle de plusieurs paramètres dont le profil de l’entité responsable du dépôt de l’argent des clients, du point d’accès au cash et de l’identité de la structure responsable de l’instruction du paiement. Des spécialistes de l’industrie des télécommunications s’accordent à dire que le fournisseur des services de paiement électronique fixe ou mobile le plus apte à gérer cette mission est celui remplit le plus les conditions techniques relatives à la couverture télécom filaire et radioélectrique du pays.
F. F.

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