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Numérisation et Digitalisation du secteur financier : Une avancée à pas de géant

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La digitalisation du secteur financier en Algérie s’affirme aujourd’hui comme un levier stratégique majeur, orchestrée à divers niveaux ; des institutions publiques aux établissements privés.

Ce processus global vise à moderniser les infrastructures, améliorer l’efficacité opérationnelle, renforcer la transparence et la sécurité des données, et offrir des services financiers adaptés aux besoins des citoyens et des entreprises.

Les institutions ministérielles, notamment le ministère des Finances et des organismes sous tutelle tels la DGI, le Trésor public, les Domaines et les Douanes sont à l’avant-garde de cette transformation. En parallèle, les banques et les assurances embrassent la digitalisation pour moderniser leurs systèmes et répondre aux attentes des clients.

 La digitalisation du secteur financier se veut un processus inclusif et évolutif, promettant une économie algérienne plus performante et résiliente.

Les efforts déployés à chaque échelon témoignent d’une volonté commune de transformer complètement le paysage financier algérien.

Au sommet de cette transformation, les institutions ministérielles jouent un rôle crucial.

Ainsi, le ministère des Finances, et à travers sa Direction Générale de la Numérisation, de la Digitalisation et des Systèmes d’Information Économiques, a élaboré un schéma directeur stratégique ambitieux. Les objectifs incluent la dématérialisation des procédures des finances publiques, la modernisation des infrastructures et l’instauration d’un système de gouvernance performant. Dans cette optique, la mise en place d’un Datacenter moderne et le déploiement de systèmes d’information avancés illustrent cette démarche.

Les organismes publics ne sont pas en reste dans cette dynamique, à l’instar du Groupement d’Intérêt Économique de la Monétique (GIE Monétique) et sont également des acteurs- clé de cette digitalisation.

 En tant que filiale à 100% des banques publiques, le GIE Monétique s’est imposé comme un partenaire de confiance pour généraliser et assurer la disponibilité des moyens de paiement électroniques chez les commerçants.

 Quant à la Société des Services Bancaires (SSB), elle a comme mission principale d’équiper diverses administrations en terminaux de paiement électronique, modernisant ainsi la collecte des recettes de l’État.

Egalement, la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale du Trésor jouent des rôles de premier plan. La DGI a déployé le système d’information «Jibaya’tic» et le portail «Moussahama’tic», qui dématérialisent les procédures fiscales et offrent des services en ligne aux contribuables. Cette initiative améliore la transparence et l’efficacité des transactions fiscales, avec un impact notable sur le rendement fiscal.

La Direction Générale du Trésor, quant à elle, met l’accent sur la numérisation comme moyen de lutte contre la corruption et d’optimisation de la gestion du Trésor public. La transformation numérique améliore l’efficience opérationnelle, réduit les coûts et libère les agents des tâches répétitives, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité.

Dans le secteur bancaire, l’Association des Banques et Établissements Financiers (ABEF) souligne l’importance de la digitalisation dans les priorités stratégiques. L’ABEF facilite la transformation numérique des banques, avec des projets visant à moderniser les infrastructures techniques et à promouvoir l’inclusion financière. Les banques, par exemple, modernisent leurs systèmes d’information et prévoient de lancer des services modernes tels que le paiement mobile et les demandes en ligne.

In fine, les compagnies d’assurance connaissent aussi leur dynamique qui n’est pas des moindres. Le leitmotiv de tous est que la transformation numérique permette d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de répondre aux attentes des clients en matière de services en ligne, tout en se conformant aux nouvelles réformes et en renforçant la compétitivité sur le marché.

Les banques mettent également en avant leurs initiatives digitales, offrant des services accessibles 24/24 et 7/7 et numérisant leurs processus internes pour une meilleure compétitivité.

En tout état de cause, la digitalisation du secteur financier en Algérie doit être comprise comme un processus global incontournable et primordial ; qui mobilise tous les acteurs, des responsables ministériels aux directeurs généraux d’institutions financières, en passant par les dirigeants d’organismes et d’associations. 

Cette transformation, du sommet à la base, tend à moderniser les infrastructures, améliorer l’efficacité opérationnelle, renforcer la transparence et la sécurité des données et offrir des services financiers adaptés aux besoins des citoyens et des entreprises.

 Le chemin parcouru est déjà significatif, mais le processus se poursuivra encore durant longtemps encore pour atteindre une pleine maturité numérique, gage d’une économie plus performante et plus inclusive.

H. N. A. 

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