De très bonnes relations liaient autrefois les deux villes de Taghit et Tighzirt. La première située dans le grand Sud et l’autre est une ville côtière de la Kabylie. Toutes les deux étaient et sont des perles. Deux villes touristiques fortement prisées par les habitants des quatre coins du pays. Et comme par hasard, toutes les deux commencent par la lettre T.
«Nous partions en Kabylie l’été et eux venaient en hiver. C’était la belle époque» se rappelle le président de l’office du tourisme local de Taghit Mohamed Nadour rencontre lors de notre viré à Tighit le mois de janvier écoulé. C’était en 1994-1995. Il y avait un accord de jumelage entre les deux villes. Des échanges touristiques durant l’année 1994 mais de manière pas encore officielle. C’est en 1995 que l’accord a été officialisé, se rappelle encore le représentant de l’office du tourisme local de Taghit et néanmoins ancien président de l’APC de Taghit durant deux mandat. Depuis, tout est mis en mode pause pour ne pas dire arrêt, suite à l’arrivée de nouveaux staffs politiques au sein de ces deux communes. Plus précisément, clivages politiques au niveau des APC.
Ce n’était pas facile de relancer l’accord mais c’est une chose fort souhaitable. L’ancien P/APC de Taghit ne perd pas espoir de voir les liens se renouer entre les responsables des deux communes et par ricochet redonner vie à ce jumelage. «Une chose est sûre, c’est qu’au niveau des deux offices du tourisme, nous sommes prêts». Reste donc le politique.
Plus de 25 ans après, l’espoir est permis de revoir les habitants de Tigzirt repartir à Taghit pour un séjour touristique qui ne leur fera que du bien. Et vice-versa, ceux de Taghit retrouver Tigzirt. Cette opération de jumelage est à relancer pour ce qu’elle apporte aux touristes et au tourisme. Les deux tourismes saharien et côtier. Pour ce qu’elle apporte aussi à la culture et autres secteurs d’activité.
La reprise des vols intérieurs, après une longue période de confinement pour cause de la Covid-19, de même que la circulation terrestre entre les wilayas, donne un coup d’accélérateur aux deux tourismes, malgré la persistance de la menace sanitaire. C’est là le grand défi. Un challenge national.
H. N. A.