Par Hacène Nait Amara
Maintenant ferme le cap vers une politique de diversification des ressources nationales, les autorités algériennes mettent le pied sur la pédale en soutenant à fond le créneau de l’exportation du produit «made in Algeria».
La toute récente Foire de Nouakchott, Capitale de la Mauritanie, tenue la dernière semaine du mois d’octobre écoulé et qui a enregistré une forte participation des opérateurs nationaux a émis, alors, des signaux très encourageants.
Ils sont traduits par un véritable rush du public mais aussi des opérateurs mauritaniens, sur les stands algériens, notamment ceux exposant produits agricoles et agro alimentaires au point de connaitre une rupture des stocks dans les derniers jours.
En filigrane transparait toute la fiabilité de la stratégie du gouvernement algérien d’entamer la conquête du marché africain à partir du très probable carrefour mauritanien.
Une projection préalable qui a amené l’Etat algérien à investir dans les moyens terrestres et entreprendre l’ouverture d’un poste frontalier avec la Mauritanie.
Plus que tout et par la voix de son ministre du Commerce, Saïd Djellab,
L’Algérie entend subventionner le transport de marchandises afin de booster les opérations d’export.
A l’arrivée et comme un premier grand test, la Foire de Nouakchott aura, quelque part, permis de consolider le Conseil d’affaires algéro-mauritanien qui a entériné 9 accords de coopération.
Ainsi, à Nouakchott, les opérateurs nationaux ont fait la démonstration de leurs ambitions à l’export.
La Capitale mauritanienne ne reste, toutefois, qu’une étape dans le long chemin de la conquête de l ‘Afrique.
Mais l’assaut est désormais lancé. A charge pour l’Algérie, dont l’aura sur le continent est indélébile par ailleurs, de soutenir le rythme et se mettre au diapason.
H. N. A.