Accueil ENTRETIENS KAMEL MOULA, PRESIDENT DU CREA : « Créer des synergies et des possibilités de...

KAMEL MOULA, PRESIDENT DU CREA : « Créer des synergies et des possibilités de coopération »

0

Rencontré en marge de la 15ème édition des  Rencontres Algérie organisées, début mars, à Paris, Lyon et Marseille, Kamel Moula, président du Conseil du Renouveau Économique Algérien (REA), détaille dans cette interview, l’objectif de ces « Rencontres » et celui de la participation de son organisation.

Propos recueillis par notre envoyé spécial à Paris Hacène Nait Amara

Vous prenez part, en votre qualité de président du CREA, accompagné d’un bon nombre de chef d’entreprises nationaux, à ces 15èmes Rencontres- Algérie ; que peut représenter pour vous cet évènement ?

D’abord, une mise à jour. Car,  Il faut savoir qu’en discutant avec certains chefs d’entreprises français  désireux de  se faire accompagner en Algérie, nous avons constaté une méconnaissance du marché et des opportunités d’investissement dans leurs secteurs, en Algérie.

 Aussi, nous estimons que des évènements de ce genre permettent de comprendre le marché, les changements que vit actuellement l’Algérie dans le domaine de l’investissement ; aussi bien en matière d’encadrement juridique à travers l’avènement des nouvelles lois qu’en termes des facilitations qui y sont introduites. Ce, alors que  le climat d’affaires, pour ainsi dire, s’est nettement amélioré et les entraves bureaucratiques, peu à peu levées.

Donner donc,  la parole aux industriels français installés en Algérie est la meilleure façon de convaincre quant à ces changements et à l’épanouissement de leurs entreprises, nous en sommes convaincus. C’est pourquoi nous prenons part à ces rencontres, portées essentiellement sur les opportunités de partenariat et d’investissement en Algérie.

Lorsque Sanofi fait constater que la plus grande structure industrielle du groupe est installée en Algérie et lorsque Holcim El Djazaïr dit que l’Algérie est devenue le 1er exportateur de ciment et de clinker en Afrique ,et dont il est un des acteurs-clé,  ce sont là autant d’ indicateurs, on ne peut plus clairs, de la prospérité de ces entreprises en Algérie. Alors,  ces Rencontres permettent, pour ainsi dire, de jeter des passerelles reliant les deux rives, rapprochant les opérateurs économiques des deux pays à travers des rencontre B to B ; à l’effet de créer des synergies et des possibilités de coopération.

Vous appelez à débarrasser l’image de l’Algérie des vieux clichés véhiculés en Occident en mettant en avant les changements que vit actuellement le pays et qui sont totalement favorables à l’investissement. Comment ces changements sont- ils perçus par les investisseurs français ?

Les investisseurs français sont aujourd’hui plus que jamais intéressés par le marché algérien. L’intérêt est là. Il se traduit d’ailleurs par le nombre important de chefs d’entreprises  présents à ces rencontres. Notre rôle au niveau du CREA est de les rassurer,  les accompagner et veiller à  les mettre en relation avec d’éventuels partenaires pour pouvoir lever l’ensemble des difficultés qui peuvent se dresser sur leur chemin.

Et c’est là  le sens des échanges que nous avons eus durant ces Rencontres à Paris, à Lyon et à Marseille. C’est un roadshow qui permet de créer des synergies pour d’éventuels partenariats entre les entreprises de nos deux pays, en mettant à profit l’ensemble des opportunités d’investissement dans l’ensemble des secteurs. 

Doit -on comprendre que l’organisation des Rencontres Algérie sur les  trois régions de Paris, Lyon et Marseille,  a- t- elle pour objectif de lever définitivement  cette méconnaissance du marché algérien et, surtout, de plaider en faveur d’un partenariat rénové ?

Je peux dire que les investisseurs français ont, désormais,  la certitude que l’Algérie est un marché viable et à fort potentiel. Et  ces rencontres servent, comme je viens de l’expliquer, à répondre à leurs questionnements et à les éclairer sur l’ensemble des opportunités et des potentialités du marché.

De ce fait, nous avons tout intérêt à communiquer et à  marketer sur ces questions. Ces Rencontres en sont le bon moment. 

H. N. A.

Article précédentGECF, le pragmatisme algérien
Article suivantL’ambassadeur de France en Algérie à propos de la coopération économique bilatérale : « Changer d’échelle dans la relation business»

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here