Accueil L'ÉDITO Exportations hors hydrocarbures : le vrai du… vrai !

Exportations hors hydrocarbures : le vrai du… vrai !

0

Par Hacène Nait Amara

Le grand boum pour des exportations algériennes, hors hydrocarbures ?
On ne le penserait pas moins à l’analyse des chiffres et les lectures et propos discursifs des maitres pensants d’un segment condamné aux seules perspectives fructifères. Au regard, surtout, d’une réalité devenue palpable dans un pays qui surnageait dans ses pétroles, délaissant vierges ses immenses autres ressources.
La multiplication par trois des sociétés exportatrices, l’accompagnement et les facilitations de l’Etat, via des mesures fiscales incitatrices et la mise à disponibilité de moyens logistiques adéquats attestent de la bonne tenue de route de ce segment à vocation de modérateur de la balance du commerce extérieure du pays.
Les premières «semences» sont déjà fécondes. Les indicateurs sont verts avec un pré bilan de 2 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures pour les huit premiers mois de 2018. Elles devaient atteindre les 3 milliards USD à l’échéance de l’année en cours que le DG de l’Algex a qualifié d’ «année-record»  en la matière.
Son ministre de tutelle, Saïd Djellab, promet mieux, en décrétant 2019, «L’année des exportations hors hydrocarbures». Loin de la langue de bois et de la démagogie, le ministre du Commerce s’adosse aux dispositions concrètes, dont se targue, désormais, l’Algérie pour internationaliser ses produits.
« Nous disposons des infrastructures nécessaires, d’une diversification industrielle et agricole qui nous permettront de placer nos produits sur les marchés étrangers», avait souligné, mordicus, Djellab lors du Salon Logistical 2018, tenu en novembre passé.
Le débat étant tranché quant à la fiabilité et les aptitudes de l’Algérie à entrer de plain- pied dans l’export hors hydrocarbures du produit algérien, l’heure est à présent à la percée du marché algérien en Afrique, en Amérique du Nord, en Russie et en Asie.
Le cimentier public «Giga», exportateur de 270.000/ tonnes en 2018 et 1,7 millions/ tonnes en prévision pour 2019 ; le géant national des électroniques «Condor» avec ses 52 millions USD d’exportation dans huit pays et un chiffre d’affaires tendant vers une hausse de l’ordre de 25% à l’horizon 2022 ainsi que les agriculteurs de pomme de terre ont montré la voie à suivre.
Une voie royale sur la route de la diversification des ressources nationales !
H. N. A.

Article précédentZobir Mohamed Sofiane, DG du tourisme au ministère du Tourisme et de l’Artisanat : «Le Sahara est un produit touristique d’appel»
Article suivantIGHEBRIOUEN, DIRECTEUR DE L’URBANISME ET DES EQUIPEMENTS A L’APC D’ALGER-CENTRE : «Nous avons restauré environs 300 immeubles»

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here