Prenant à bas le corps le domaine de la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution, les autorités publiques semblent vouloir passer à la vitesse supérieure dans la gestion et l’exploitation des énergies renouvelables. Au bout de la démarche, la solution à des problèmes enracinés profondément jusque là et, cerise sur la gâteau, la perspective séduisante d’engranger de la devise, via la transformation et l’exportation de produits variés recyclés.
D’où une dynamique palpable observée ces derniers temps à travers salons et forums.
Ainsi, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, a insisté, fin mars, sur la nécessité de réaliser des projets innovants dans le domaine des énergies renouvelables et de l’économie circulaire en vue de booster le développement local, notamment dans les régions du Sud. C’est que le spectre d’intervention, dans ce domaine, est très large, qui renferme maints segments inhérents au développement des énergies renouvelables hors réseau, notamment dans les régions du sud et les zones enclavées à travers des projets à caractère socioéconomique directes dans le domaine de l’approvisionnement des zones enclavées en énergies électrique, thermique et en agriculture, ainsi que l’industrie des énergies renouvelables, le traitement des eaux et la rationalisation de l’utilisation des énergies.
Egalement, Il est question, pour ce qui est de l’économie circulaire et de la valorisation des déchets, de la mise en place d’un modèle économique sur le recyclage et la valorisation des déchets (collecte, classification et transformation des déchets) ainsi que le développement des branches de valorisation des déchets.
Une telle impulsion a pour objectif de cadrer avec la mise en œuvre des stratégies nationales à l’horizon 2035 et pour finalité, d’engranger, à termes, de la devise.
En fait, la gageure tient tout à la fois en une exploitation optimale d’un gisement considérable et la préservation des ressources naturelles conventionnelles et la protection de l’environnement.
Elle peut être largement tenue !
A. K.
