La stratégie forestière traduit la volonté de l’Etat de booster en cohérence avec l’ensemble des acteurs concernés, l’émergence d’une économie forestière forte consolidée par l’implication des différents partenaires sectoriels et le renforcement de capacités de l’administration des forêts à travers la coopération internationale. La contribution de l’économie forestière dans le respect des équilibres naturels, permet d’améliorer la participation des populations à la conservation et à la gestion des ressources forestières, afin que celles-ci contribuent à réduire leur état de pauvreté, élèvent leur niveau de vie et participent pleinement à l’économie nationale.
Les dispositifs réglementaires mis en place sont en cours d’amélioration afin d’offrir plus de possibilité en termes d’investissement pour tous.
La forêt n’est pas seulement une ressource mais aussi un placement
Grâce à ses fonctions écologiques, protectrices, productives et récréatives, l’économie forestière est une source de revenus et une activité d’appoint complémentaire pour les populations rurales.
La forêt algérienne est riche par la biodiversité de sa faune et de sa flore qui peuvent être une source intarissable et renouvelable de capitaux. Elle permet de créer des activités économiques contribuant à l’économie nationale, générant de l’emploi et des revenus pour les collectivités locales.
L’Etat encourage l’investissement dans le domaine de l’exploitation des biens et services offerts par la forêt et le développement de nouvelles filières susceptibles d’améliorer les revenus et de contribuer à l’économie nationale. L’engagement de la forêt dans un processus de compétitivité encourage l’innovation dans sa gestion, stimule la formation de partenariat et sous-tend les efforts continus visant à la placer dans une situation de partenaire économique, environnemental et social incontournable.
L’économie forestière ne peut s’inscrire que dans le décloisonnement sectoriel afin de permettre aux actions de l’Etat de bénéficier de la synergie et des complémentarités intersectorielles, en mettant en avant le principe de déconcentration des décisions par une approche participative au niveau local où la dynamique des territoires doit le mieux s’exprimer.
De nouvelles perspectives économiques s’ouvrent pour la valorisation des richesses offertes par les forêts et développées dans le cadre de la nouvelle stratégie forestière à l’horizon 2035
Le potentiel de bois exploitable peut servir dans de nombreux domaines tels que le sciage, la caisserie, les poteaux téléphoniques, la construction de chalets, la menuiserie, l’ébénisterie;
La transformation de bois peut servir dans la fabrication de panneaux de particules et de panneaux de fibres à densité moyennes (MDF).
Les produits forestiers peuvent permettre la création de micro entreprise qui contribueront à la diversification des exportations, à l’exemple de la caroube, des pignes, du liège,…
Le feuillage des arbres forestiers constitue de grandes réserves pour la distillation en vue de la production des huiles essentielles utilisées aussi bien dans l’industrie pharmaceutique que dans la fabrication des détergents.
Les produits forestiers sont la matière première pour plusieurs produits pharmaceutiques, cosmétiques, artisanaux, fourragères…, ils peuvent être exploités et commercialisés , c’est le cas du charbon de bois, la souche de bruyère, la transformation du bois de certaines espèces arbustives comme la filaire, l’arbousier, l’oléastre, les glands de chênes, les châtaignes, les noix, la ronce des bois… ainsi que les plantes médicinales et aromatiques (myrte, lavandes, lentisque, cistes, …), la gemme et la résine.
L’alfa, matière première, peut constituer un créneau économique encore vierge
En plus de l’utilisation classique de l’alfa dans l’industrie cellulosique, il existe des possibilités de sa transformation en aliment de bétail et dans l’artisanat.
L’espace forestier est ouvert à tous dans le respect de l’équilibre naturel et des possibilités existantes
Le secteur des forêts met à la disposition de tout investisseur des parcelles de terrains nus à mettre en valeur par la plantation d’arbres forestiers ( chênes liège, eucalyptus, frênes, peuplier, …) para forestiers (caroubier, châtaignier, merisier,…….) , et d’arbres fruitiers rustiques (l’amandier, le noyer, le figuier, le cerisier,…) ainsi que pour la domestication des plantes aromatiques et médicinales et le développement des petits élevages (cuniculiculture, aviculture et apiculture) et des pépinières.
La forêt, c’est aussi la détente, le délassement et les découvertes : Une grande partie de la population apprécie de pouvoir se détendre en forêt, aussi l’Etat veillera à dédier des forêts récréatives destinées à l’investissement dans le respect de la protection des ressources naturels et des écosystèmes concernés. La valeur récréative des forêts est importante et dépend fortement de la qualité des services proposés aux visiteurs.
L’exploitation de la chasse fournit un complément de revenus non négligeables
Des zones de chasse nombreuses et pratiquement vierges sont destinées à la chasse au petit gibier et au sanglier. Il est proposé aux agences de tourisme et de voyage d’organiser cette activité en partenariat avec les groupements des chasseurs et le secteur des Forêts.