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Des réalisations accomplies

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Trois ans sonnants depuis l’investiture d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de la République et son projet pimpant de l’édification d’une ‘’Algérie nouvelle’’, force est d’admettre que l’homme, à défaut de le concrétiser dans l’absolu, a mis le pays sur de bons rails.

Une prouesse ? Pour les mémoires oublieuses, il y a lieu de rappeler que celui que ses détracteurs affublaient du sobriquet de «Président mal élu» a encore eu cette déveine de subir le redoutable Covid-19, puis l’inertie de la machine économique imposée, sur plus d’une année, par l’insidieuse pandémie.

Il n’empêche qu’à minima durant cette longue période, il demeurait résolument accroché à l’idéal, d’une société apaisée et du décollage économique du pays, pour lequel il s’était publiquement engagé.

De ce point de vue, et à moins d’une mauvaise foi criarde, son bilan, aujourd’hui, participe bel et bien de la vision du verre à moitié plein.

Et pour cause.

A l’interne, chose qui intéresse en premier chef la population, Abdelmadjid Teboune a de façon effective aiguillé le pays vers une économie de substitution aux hydrocarbures et la rente pétrolière devenue délétère, après avoir parachevé le processus de mise en place de toutes les institutions nationales.

Accompagnement et encouragement de l’investissement local dans toutes ses formes, garde- fous pour réduire la facture abyssale de l’importation, , retour à une industrie automobile vertueuse, peuvent de ce point de vue constituer le gage d’une politique intérieure donnant à comprendre que ‘’cette fois, c’est la bonne’’.

Cela d’autant que la main de fer est maintenue autour des prédateurs de tout acabit ; quand les commis de l’Etat réfractaires à ‘’la révolution en marche’’ sont tout bonnement écartés, autant de fois que de besoin.

Plus que tout, le citoyen palpe du bout des doigts la notion de l’équité sociale, traduites notamment par des réajustements des salaires, soit à travers l’exemption de l’IRG pour les smicards, soit tels qu’ils se profilent à l’horizon 2023 ; à côté du maintien du subventionnement des produits de base et l’accès au logement social.

L’embellie financière, due à un redressement bienvenu des prix de pétrole, est ainsi équitablement répartie.

Concurremment, la politique extérieure s’est hissée au diapason pour faire face à des défis nouveaux qui ont ébranlé le monde, tels la survenue de la pandémie de coronavirus, que l’Algérie a gérée avec beaucoup d’efficience en comparaison avec des nations plus huppées, le fléau du terrorisme et ses ramifications, les périls géopolitiques, surtout régionaux ou encore l’inattendue guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Elle aura connu son point d’orgue avec la tenue historique du Sommet arabe à Alger, les visites d’Etat du Président de la République à l’étranger ou celles de ses homologues en Algérie.

Il faut dire, à ce propos, que la position éclairée, reposant sur des principes diplomatiques immuables et traduite notamment par une posture d’équidistance dans les différents conflits entre pays tiers, du Président Tebboune a fini par faire retrouver à l’Algérie sa véritable place dans le concert des nations.

Et l’image d’un pays politiquement respectueux et respectable et économiquement un partenaire sérieux et fiable de l’aveu même des puissants et moins puissant de ce monde.  

Par hacene Nait Amara

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