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Des perspectives pour valoriser les plages de Béjaïa : La perle du Maghreb est toujours enchanteresse

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La wilaya de Béjaïa est l’une des plus belles régions de notre pays magnifique. Ses plages, d’une rare beauté, peuvent accueillir beaucoup de touristes. Les nouvelles mesures prises par les autorités, pour relancer le tourisme, pourront-elles redorer le blouson de la mythique Bgayet ?   

Par Djidji Obayou

Béjaïa, ou Bgayet, comme on l’appelle en kabyle, est une  belle ville côtière. Ses vestiges, ses montagnes, mais surtout ses plages font rêver, depuis toujours. Cependant, ces dernières années, le laisser-aller des uns et des autres a imposé une abominable laideur à la cité de Yemma-Gouraya.  Et pour tourner cette page noir, les autorités locales et le mouvement associatif œuvrent pour rattraper le temps perdu. La réalisation de nouvelles infrastructures, l’organisation de séminaires écologiques et les multiples actions de volontariat en faveur de la nature sont, entre autres, des gestes à encourager. Chaque année des estivants visitent la capitale des Hammadides, ils viennent pour savourer les merveilles de cette région mirifique. Sur  l’étendue d’un littoral de plus de 100 kilomètres, une trentaine de plages  sont gardées pour le grand bonheur des baigneurs. C’est ici que se trouvent les fameux hôtels et autres complexes. En été, ces endroits connaissent une activité remarquable, mais toujours insuffisante. Le paradis incontestable de Béjaïa demeure la côte Ouest. A partir le da plage de Boulimat jusqu’à Tighremt (frontalière de la plage de Tigzirt de Tizi-Ouzou), passant par Seket, Tala Ilef et autres plages de rêve, le touriste ne peut qu’être émerveillé et enchanté par ces lieux magiques. On préfère se rendre du côté de la montagne de Yemma Gouraya, pour moult raison. D’abord, la vue est si singulière et panoramique; on domine l’étendu de la mer tout en savourant les montagnes qui nous entourent. Des montagnes qui sont aussi propices aux pique-niques et autres balades dans les bois. En suite, il y a la propreté de l’eau. Comme il n’y a pas une très forte concentration urbaine, la pollution est presque inexistante. Les plages sont profondes et l’eau très froide. A Boulimat, il y a même un îlot qui donne un charme particulier à l’endroit. Distant de près de 300 mètres du quai, les estivants ne se gênent pas de l’atteindre par la nage. Tous ces potentiels  naturels font de Béjaïa une destination très convoitée. « Béjaïa l’enchanteresse peut accueillir des millions de touristes annuellement, si on arrive à les prendre en charge convenablement », estime Ali Marouni, un spécialiste en hôtellerie. Il est à signaler que cette année, l’accès aux plages est gratuit, même si certains « opportunistes » continuent d’imposer leur loi. Le stationnement dans les parkings  était très cher, mais désormais les prix sont abordables : 30 DA pour véhicule léger et 50 DA pour véhicule lourd.

Pour un avenir meilleur
La ville de Béjaïa peut mieux faire en matière de tourisme. Et c’est dans cette logique que des projets importants vont voir le jour, à l’instar de la construction de nouveaux hôtels.   Profitant  de la beauté naturelle de la région et sa place géostratégique, les responsables à tête du secteur touristique veillent à redynamisation du tourisme.  Ce qui va, inévitablement, attirer de plus en plus, les touristes étrangers et ne pas se contenter de dénombrer les émigrés algériens. La wilaya de Béjaia dispose de 69 établissements hôteliers. Les 19 hôtels balnéaires, basés pour la plupart sur la côte est, accueillent le plus grand nombre de touristes.
Ces établissements proposent 1643 lits. L’année dernière, ils ont réalisé un chiffre d’affaires de 400 millions de dinars. Une opération de classement obligatoire des hôtels de 0 à 5 étoiles a été lancée par le ministère du Tourisme. Récemment, les hôtels de la wilaya ont comptabilisé plus de 5000 nuitées passées par des étrangers. Cette année la capitale des Hamadites espère aller de l’avant et accueillir beaucoup plus de touristes étrangers. Pour cela, beaucoup de perspectives sont entrain de se concrétiser sur le terrain, à l’image de l’embellissement de la ville, l’entretien des espaces verts et bien d’autres mesures.  « Nos plages sont plus propres que l’année dernière. Nous sommes très heureux de le constater. Toutefois, nous devons les garder ainsi tout le temps. Les autorités doivent faire respecter les règles d’hygiène, mais les citoyens aussi ont leur part de responsabilité », estime Farid, propriétaire d’un hôtel au bord de la mer.  La ville de Bgayet est une merveille de la nature, où la montagne, la plaine et la mer se marient harmonieusement. Au moment où l’on parle de l’après-pétrole, il est urgent de se consacrer à la promotion du tourisme. Les potentialités existent et il suffit d’une bonne volonté pour concrétiser des miracles. Le temps des slogans et du populisme doit céder sa place au travail professionnel et aux perspectives prolifiques. En attendant les jours meilleurs, les amoureux de la nature attendent l’avènement d’une nouvelle ère.
D. O.

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