PAR Hacène Nait Amara
Le rebond manifeste de la pandémie du coronavirus, notamment en pays d’Europe, tels la France, l’Espagne et autre Royaume-Uni, tord le cou aux tenants du «bye- bye corona»
En Algérie, et si les dégâts apparaissent moindres, en raison des mesures sages et opportunes prises tôt par les autorités, dont une fermeture hermétique des frontières et des liaisons de communication terre, mer, air il reste que la situation commence à inquiéter sérieusement.
Coup sur coup, en cette fin du mois d’octobre, le directeur général de l’Institut Pasteur, le ministre de la Santé et le Premier ministre sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme face à un fléau, qui loin de s’essouffler, gagne, au contraire en vitalité.
En l’absence de remède adéquat, le vaccin anti Covid-19 prenant l’allure de l’Arlésienne, les pouvoirs publics s’échinent à sensibiliser sur l’unique parade pour contrer le virus : le strict respect des mesures de prévention mises en branle sans tolérance aucune pour toute forme de relâchement.
Cela pour le volet- santé publique.
Sur le plan économique, le gouvernement a de quoi avoir la migraine. Et pour cause. La relance économique, se trouvant fortement impactée par la crise sanitaire, est renvoyée aux calendes grecques, quand le secteur, dans une large proportion, n’est pas quasiment à l’arrêt !
En parallèle, les réserves de change s’apprêtent à immerger sous la barre des 50 milliards de dollars.
Tableau sombre ? Il est surtout crucial et appelle d’ores et déjà à une solidarité nationale qui sera mise à rude épreuve en face d’une austérité annoncée.
Les Algériens, qu’on dit souvent fiers à bras et foncièrement patriotiques, se mettront-ils au diapason pour répondre à un défi qui a pris l’Humanité toute entière en traitre ?
Pour l’heure, il leur est juste demandé de s’habiller de civisme pour observer les règles de prévention contre l’épidémie rampante du coronavirus, afin de s’épargner la perspective de jours encore plus sombres.
H. N. A.