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CREATION D’UN GROUPE INDUSTRIEL DESSALEMENT DE L’EAU DE MER : L’idée a fait son petit bonhomme de chemin

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Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a fait part de la possibilité de création d’un groupe industriel de dessalement de l’eau de mer, dont le projet est au stade de «réflexion et de discussion».

Par Achour Naït Tahar

« L’Algérie est parmi les plus grands pays au monde ayant investi dans le dessalement de l’eau de mer. Un pays où le dessalement a une forte présence dans l’offre national d’eau potable », a souligné le ministre dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya d’Oran le 30 aout écoulé, mettant en exergue l’importance de la création d’un groupe industriel dans les techniques de dessalement. «Nous partageons la réflexion autour de ce projet avec Sonatrach», a-t-il ajouté sans donner de précisions sur les échéances de ce projet. «Pour le moment, le dessalement de l’eau de mer contribue, en Algérie, avec 17% dans l’offre national d’eau potable et nous allons dépasser les 25%, une fois mises en service les unités en cours de réalisation», a-t-il encore déclaré. Quatre (04) projets de stations de dessalement de l’eau de mer sont en voie de lancement, à savoir à Tarf, à l’Ouest d’Alger, à Skikda et à Béjaia, a fait savoir le ministre, soulignant «nous allons sentir le besoin de s’impliquer davantage dans l’industrie de dessalement dont on partage la réflexion avec Sonatrach».

Le contrôle de l’eau potable s’effectue à travers l’analyse de 80 indices
Par ailleurs Hocine Necib a indiqué que le contrôle de l’eau potable sur le réseau de distribution public s’effectue à travers l’analyse de 80 indices. Lors d’un point de presse en marge de sa visite dans la wilaya d’Oran, le ministre a déclaré que «le contrôle de la qualité de l’eau est un acte soumis à des mesures énoncées par la loi, où l’analyse de 80 indices est effectuée sur la totalité de la chaîne de distribution, de la source au réseau et avant l’arrivée de l’eau dans le robinet». Hocine Necib a affirmé que «l’eau fournie à travers le réseau de distribution public est soumise à un contrôle rigoureux et des analyses précises suivant les règles de loi et non pas de manière improvisée», ajoutant qu’elle est de qualité et n’a de lien à aucun problème de santé. Au sujet d’analyse des indices garantissant l’arrivée d’une eau de qualité au robinet, le ministre a expliqué que certains indices sont analysés périodiquement et d’autres quotidiennement et même plusieurs fois par jour, soulignant que des grands efforts techniques sont déployés pour assurer une présence équilibrée du taux de chlore dans l’eau distribuée à travers le réseau.
A une question au sujet de pollution de l’eau fournie à travers le réseau de distribution public, Hocine Necib a rassuré qu’en cas du moindre doute pendant l’analyse, l’approvisionnement sur la partie suspecte est immédiatement interrompu avant la connaissance du résultat d’analyse. Au passage, il a affirmé qu’aucun cas de ce genre n’a été enregistré et qu’aucune négligence de la part de ceux qui veillent à la fourniture d’une eau de qualité au citoyen n’a été constatée. En ce qui concerne l’eau potable livrée aux citoyens dans des citernes par des privés, le ministre a assuré que cette opération est régie par la loi, indiquant que les autorisations de vente sont délivrées par les walis. Il a ajouté que toute infraction à la loi comme le non respect des conditions de santé est passible de sanction. n
A. N. T.

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