Incontestablement, l’épidémie du coronavirus n’a fait autant de dégâts, en dehors du cadre sanitaire avec son lot de contaminations et décès, que sur le plan socio-économique que le secteur du tourisme, frappé de totale sclérose, à son corps défendant.
Cela au vu de la nature même des activités, constituées en maillons indissociables d’une chaine sur laquelle se sont incrustés les effets pervers de la Covid-19.
Effet de domino, hôtels, agences de voyages, guides touristiques, restaurants, cafés, les artisans, boites de communications, transporteurs et tutti quanti, soit des activités à forte employabilité, risquent au mieux de vivoter, au pire, mettre la clef sous le paillasson.
Ses principaux responsables, du ministre qui parle de «sinistre» au président de la FNAT qui lève le spectre de la disparition de 3 000 agences de voyages et de tourisme, le tourisme national affiche son plus mauvais profil.
Dans le dossier du jour que propose Indjazat à ses lecteurs, il transparait un pessimisme patent sur l’avenir immédiat du secteur tant la crise sanitaire due au coronavirus trace des dégâts qui semblent insurmontables pour l’heure.
Pour autant, l’optimisme reste de mise. Doit rester de mise devant l’hydre à sept têtes que constitue la Covid-19 pour le secteur du tourisme !
Azzouz K.