Le directeur général des Forêts, Azzedine Sekran invite les opérateurs économiques algériens à saisir les grandes opportunités d’investissement dans les différents domaines de la richesse forestière. Interrogé en marge des assises nationale de l’agriculture, tenues le 23 avril dernier, le DG des forets mis le focus sur les potentialités que recèles le domaine forestier national.
Selon lui, le domaine des forêts doit contribuer effectivement à la création de richesses hors hydrocarbure. L’investissement rationnel dans le domaine forestier est à même de contribuer à la diversification économique et à la réduction de la facture d’importation des produits forestiers notamment le bois et le liège, a-t-il signalé. «Nous voulons entrer dans un cadre purement économique et encourager l’industrie en lien avec les produits agricoles. L’agriculture est une locomotive qui contribue à l’économie nationale et qui doit prendre sa place dans de l’après pétrole».
Le domaine forestier doit aussi contribuer au développement de l’économie nationale comme tous les autres secteurs par les produits forestiers tels que le liège, le bois, les plates aromatiques et médicinale. Il existe un potentiel important à mettre en valeur d’ici à moyen termes. La forêt algérienne est protégée par les lois. Le territoire national a connu beaucoup de reboisement. D’ailleurs, note-t-il, entre 2000 et 2017 nous avons enregistré environs 800 mille hectares des reboisements au niveau national. Il y a eu également la réalisation de parcours et de zones agro-pastorales qui ont été développées. Ajouter à cela, poursuit-il, 12 000 projets de déploiement en zones de montagnes et dans le monde rural. Pour ce qui est de la production du liège, l’Algérie produit pour environs 85 000 quintaux/an. Quant au bois, la production est estimée à 120 000 m3/an.
L. M.