Alger-Centre. Havre du snobisme tout algérois, pendant «belda». Mais c’est aussi une commune, parmi les dizaines de milliers que compte l’Algérie. Et parce qu’elle est sise en plein cœur battant de la Capitale, elle se singularise sous bien des angles.
Elle est d’abord la septième commune la plus riche du pays, près de 100 000 âmes et tire exclusivement sa richesse de la fiscalité et de la taxe de séjour.
Le deuxième trait singulier a trait à la «tête pensante» aux commandes de l’APC et qui s’attèle, depuis un premier mandat déjà, à faire retrouver au quartier, qui rêve de rattraper les Champs Elysées parisiens, son lustre d’antan dans le pur esprit «aâssima». Abdelhakim Bettache, pour ne pas le nommer, est à son deuxième mandat à tête de la Municipalité. Très communicatif et interactif, il a à son palmarès, moult projets, dont le plus significatif reste l’instauration de la démocratie participative.
Clef de voûte pour tout succès dont pourrait rêver un édile, pris dans les maillons serrés d’une mentalité forgée à l’authenticité et l’impératif tenace d’une modernité à draguer suivant le mode algérois. C’est-à-dire discrètement et sans bruit.
Aujourd’hui et en dehors d’un cadre de vie requinqué à souhait, l’Apc travaille jusqu’à 23 heures.
Les habitations précaires n’est qu’un mauvais souvenir, puisque l’APC d’Alger Centre a pu reloger 99% des occupants des caves et terrasses.
Le Maire d’Alger-Centre ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et, en plaidant pour de plus larges prérogatives, il escompte bien faire arrimer sa cité au train TGV du modernisme. Ses clefs ? De la fougue à en revendre, une sociabilité jamais démentie et une foi inébranlable en sa mission. Et quelle mission !
A.K.
