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Ali Hamani, président de l’APAB : «Nous constatons des améliorations du climat des affaires»

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Le climat des affaires en Algérie s’améliore, avec l’ouverture du dialogue et les concertations faites entre les décideurs et les entreprises concernées, les difficultés de chaque secteur peuvent être évitées ou du moins allégées. C’est ce qu’a déclaré Ali Hamani, président de l’Association des producteurs Algériens de boissons (Apab), lors d’un entretien qu’il a bien voulu accorder au magazine Indjazat.

Entretien réalisé par Taoues Mezieche

Comment vous voyez le climat des affaires en Algérie ?
Le climat des affaires aujourd’hui en Algérie s’améliore, une réel dynamique se met en place pour l’émergence d’une économie forte et diversifiée. En effet, c’est l’intersectorialité qui pose problème, les décisions se font sans se concerter avec les départements concernés, sans l’entreprise et sans concertation il ne peut pas y avoir d’économie ni d’intégration. Donc cette concertation doit ce faire ensemble, si nous voulons avancer. D’ailleurs dans la Constitution du pays la concertation est considérée comme un élément fondamental.

Quelles sont propositions faites-vous au niveau de l’Apab pour contribuer à l’amélioration du climat des affaires ?
Nous ne pouvant pas parler d’amélioration si on ne parle pas d’organisation. Il est nécessaire que les filières boissons s’organisent pour qu’elles-mêmes puissent faire des propositions en matière d’amélioration de l’environnement des affaires spécifiques au secteur et au même temps proposer des idées pour le développement de ce dernier. Les entreprises ont des difficultés à se faire entendre c’est là que l’Apab, comme association, intervient a travers l’expérience de leurs membres. Nous travaillons de concert avec le ministère du Commerce pour l’amélioration du cadre juridique pour l’adapter à l’environnement économique mondial, tout en tenant compte des spécificités du marché algérien. En tant que force de propositions, nous établissant des études appropriées pour permettre aux responsables à la tête d’institutions publiques de prendre les diésions qui s’imposent.

On parle de réformes et de grande facilité aux entreprises, qu’en est-il de la fiscalité ?
Pour le problème de la fiscalité, il y a un grand débat, je ne vous cache pas, nous au niveau de l’APAB, nous avons formulé des propositions, en matière de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) et en matière de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui est un des plus grands problèmes des entreprises.
Beaucoup d’opérateurs économiques et chefs d’entreprises formulent une demande pour l’allégement de ces taxes. Afin de lutter contre le commerce informel qui pénalise à plus d’un titre l’économie nationale, nous suggérons la suppression pure et simple de la TAP, chose qui permettra aux commerçants exerçant l’activité du gros (grossistes) d’intégrer le circuit officiel. Il faut respecter impérativement l’échelle des valeurs si non, il y a risque de buter sur de sérieux problèmes à l’avenir lesquels mettront toute la machine en panne.
Vous avez soulevé  le problème de l’indisponibilité des aromes comme un entrant dans la production des boissons jus et gazeuse. Est-ce que on comprend par là que la production est inexistante en Algérie ?
Certains aromes sont fabriqués en Algérie et d’autre non, c’est varié selon les demandes des des producteurs.
Il y a une moyenne globale de 50% d’importation, certains produits doivent être déjà prets a l’utilisation, c’est comme une empreinte, ca nécessite de la recherche et surtout du temps, parce que chaque producteur a son arome spécifique pour la production de son produit. Le problème qu’on a soulevé, concerne non pas la quantité des aromes produits en local mais plutôt la qualité du produit. Le produit en lui-même doit être specifique a chaque entreprise, hors en Algérie on ne trouve pas toute les formules nécessaire a une production de qualité.

Le problème est-il définitivement résolu ?
Je dirais oui et je profite l’occasion pour remercier le Premier ministre ainsi que son ministre du Commerce d’avoir donné  suite à nos doléances. Grâces à des concertations menées avec les différents responsables du ministère du Commerce que nous sommes arrivé à débloquer la situation et procéder par ricocher à l’importation des cet entrant dans la production des boissons jus et gazeuses. Tous les producteurs, notamment les adhérents de l’Apab sont contents de cet heureux dénouement, car il permettra d’aborder un mois du ramadan ainsi que la période estivale dans les meilleures conditions et sans aucune contrainte.
T. M.

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