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Alexandre Tian, directeur des Relations publiques et de la communication de Huawei Algérie : « Le marché algérien des TIC a un avenir prometteur»

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Le Forum mensuel «Meet-Tic» du magazine Indjazat dédié au monde des TIC et sponsorisé par l’opérateur public de téléphonie mobile, Mobilis, a accueilli pour son quatrième numéro du mois octobre, le directeur des Relations publiques et de la communication de Huawei Algérie, Alexandre Tian. Le débat a porté notamment sur les activités, les solutions et les objectifs que le géant chinois des télécoms réalise dans en Algérie, depuis qu’il s’y est installé en 2005.

Hacène Nait Amara

De prime à bord, Alexandre Tian a tenu à rappeler que l’entreprise emploie aujourd’hui 188 000 personnes dans le monde et est présente dans 170 pays. En 2018, son chiffre d’affaires a atteint plus de 108 milliards de dollars, se classant ainsi au 61e rang des Top 500 entreprises.
Deuxième fabricant mondial de smartphones, Huawei s’attache en particulier à l’investissement dans la recherche et le développement (R&D), puisque chaque année, l’entreprise y consacre 15% de ses revenus. En Algérie, l’entreprise emploie pas moins de 400 collaborateurs dont 83% sont des nationaux. Qualifiant le marché algérien de gigantesque « avec un avenir prometteur dans le domaine des TIC », le représentant de Huawei pense cependant qu’« il y a encore beaucoup de travail à faire avec les opérateurs économiques pour bien le développer, notamment en ce qui concerne la téléphonie et l’infrastructure qui le suivent ».
Durant ses quatorze ans d’activité en Algérie, l’entreprise n’a pas cessé, en matière de TIC, de proposer des offres et des solutions, aujourd’hui reconnues et appréciées de tous les acteurs du marché a-t-il ajouté. Sa cible ? « Principalement les trois opérateurs de téléphonie Mobile (ATM Mobilis, Djezzy et Ooredoo), ainsi que l’opérateur publique de téléphone fixe (Algérie Télécoms) qui s’équipent et s’approvisionnent de chez Huawei en équipements nécessaires», souligne l’invité du Forum Meet-Tic, avant de rappeler que le travail qu’effectuent « les soldats de l’ombre » de Huawei n’est pas tellement visible, parce que « l’entreprise intervient généralement derrière les réseaux ». Le directeur des Relations publiques et de la communication de Huawei Algérie a indiqué que l’entreprise se focalise aujourd’hui sur l’objectif de développer dans le pays « plusieurs projets à travers lesquels elle propose des solutions intelligentes et innovantes pour améliorer les prestations des télécommunications », en partenariat avec le secteur de la Poste, des télécommunications, des Technologies et du Numérique. Et de rappeler : « Nous avons marqué notre présence lors des différentes étapes de l’évolution de télécoms en Algérie, notamment lors du lancement du premier réseau ADSL et les réseau 3G et 4G ». Alexandre Tian n’a pas manqué d’évoquer, avec fierté, le test de la 4.5G réalisé par son entreprise avec succès à Oran, en novembre 2018, en partenariat avec Mobilis, les deux plus grands partenaires du secteur des TIC en Algérie.
Tout en affirmant que le géant chinois des TIC ne badine jamais avec la qualité du service, en ce sens qu’il tient à présenter des offres de hautes propriétés technologiques dans le domaine du Cloud, du Data Center, et du réseau privé, le représentant de Huawei Algérie a évoqué l’intérêt que porte son entreprise à la réalisation des Smart city en Algérie pour « offrir à tous les citoyens la possibilité de se connecter et de communiquer ». Pour ce faire, Alexandre Tian a estimé qu’il faudrait redoubler d’effort pour « développer le réseau et les infrastructures de télécommunication en fibre optique, seul moyen à même d’optimiser les capacités ».
Enfin, en matière de transfert technologique, le directeur des Relations publiques et de la communication de Huawei Algérie a fait savoir que l’équipementier chinois a développé un système de formation interne, qui consiste à « impliquer les stagiaires et les nouvelles recrues dans la réalisation de projets réels, et ce, dans le but de les former sur le tas et bénéficier ainsi du savoir-faire nécessaire ».
L. M.

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