A la tête de l’APC d’Alger-Centre depuis six ans, Abdelhakim Bettache, fier de la confiance que lui ont accordé ses concitoyens à deux reprises, est déterminé à laisser son empreinte dans les annales de sa commune pour laquelle il nourrit de grandes ambitions.
La preuve ? Alger-centre a été la première commune à l’échelle nationale à assurer du service jusqu’à 23 heures. Mieux, elle est devenue ces dernières années un grand chantier avec le projet de réhabilitation de toutes les bâtisses. D’autres projets non moins importants sont aussi lancés comme la réhabilitation du centre commercial de la grande poste, la rénovation de jardins publics, de salles de cinéma, de plusieurs mosquées, de la salle de sport, la mise en place d’un centre d’écoute etc.
De toutes ces réalisations, émergent le projet phare, le théâtre municipal, et, pour 2019, une piscine pour enfants sur les hauteurs de Debbih Cherif.
Dans cet entretien accordé au magazine Indjazat, Abdelhakim Bettache revient sur la gestion de l’APC qu’il dirige, en mettant pleins feux sur les projets qu’il compte réaliser durant son deuxième mandat à la tête de la mairie. Suivez-le…
Entretien réalisé Par Larbi Tazrout
Est-ce facile d’être maire à la tête d’une APC comme celle d’Alger-Centre ?
C’est une responsabilité très difficile. C’est une charge et non pas une gratification. J’ai déjà eu deux mandats en tant qu’adjoint et un mandat comme P/APC et toute ma gratitude va à la population qui nous a donné la majorité absolue. Et c’est bien parce que notre bilan était positif que la population nous a accordé sa confiance pour une seconde fois consécutive.
C’est là une réponse par rapport à ce que nous avons fait pendant notre premier mandat, en tant que maire.
Je dois reconnaitre que ce n’est pas facile, la responsabilité étant est très lourde. Il faut être au bureau à 8h, pour donner l’exemple aux employés et les inciter à respecter les horaires de travail, et, par ricochet, imposer la rigueur.
Il se peut qu’il faille quitter le bureau à 18h ou 20 heures et peut-être même à minuit, quand c’est nécessaire. Cela pour dire un peu qu’n élu du peuple n’a pas d’horaire : il est constamment mobilisé pour sa population.
Sans parler, encore des réunions marathoniennes auxquelles il doit prendre part mais aussi du travail de communication qu’il faut mener. Mais, Dieu merci, l’Assemblée est stable, on n’a jamais eu de problèmes entre les 23 élus, issus pourtant de 3 partis politiques.
Ni avec la population, non plus dont on reçoit des fanges sept jours sur sept. A titre indicatif, personnellement, si je ne suis pas astreint à des réunions techniques, je reçois chaque matin au minimum 30 personnes entre 8h et 10H.
Par ailleurs, la responsabilité du maire d’Alger Centre présente d’autres contraintes quand il habite un quartier populaire, car même après le travail, il est toujours sollicité ,de façon quotidienne.
En définitive, le fait est éprouvant, qui ne laisse souvent pas de place à la vie privée mais c’est le tribut à payer quand on a le sens de la responsabilité et qu’on aime le travail et les fonctions de l’édile.
On en tire une satisfaction morale de cet engagement sans failles, qui assure une certaine stabilité à l’Assemblée et favorise le développement local.
Concrètement, qu’avez-vous apporté de plus à la commune d’Alger-Centre en six ans de règne?
O a réalisé beaucoup de projets mais le plus important reste de ce qu’on ait instaurer une démocratie participative et une gestion basée sur le consentement et la participation de nos concitoyens dans la planification et le suivi de nos projets.
Il faut savoir aussi qu’Alger-Centre est la seule APC en Algérie qui travaille jusqu’à 23 heures. Quand le citoyen arrive dans la salle des guichets de l’état civil, il ne s’ennuie pas car on a mis des tableaux électroniques qui diffusent des informations sur la constitution de dossiers administratifs nécessaires pour le passeport, le permis de construire, le permis de conduire, la carte grise, la carte d’identité, etc. Il y a aussi des téléviseurs qui diffusent des documentaires sur le plan stratégique d’Alger 2035, un environnement propre, un bon accueil et plus de chaines, notamment avec la modernisation de l’état civil. En outre.
D’autre part, on a réhabilité 4 salles de cinéma que nous gérons et toutes sont fonctionnelles. Mais notre grand projet, c’est le théâtre municipal, inauguré il y a à peine une année et qui a commencé vraiment à grandir. La salle fait le plein surtout avec les familles et les enfants, les week-ends.
Nous avons aussi récupéré le cinéma «Le Paris» qui, après étude, sera reconvertie en salle de théâtre pour enfants qui va être opérationnelle sept jours sur sept. On a aussi permis, selon un cahier des charges bien clair, aux cafétérias à exploiter des terrasses où les clients peuvent y prendre place. On a donné une bonne image d’Alger. Et avec l’installation de caméras «télésurveillance», je peux dire qu’on est une commune sûre.
Alger réapprend, ainsi, à redevenir une ville propre et avec toutes les opérations de réhabilitation, on est en train de revoir Alger la Blanche. Sans parler des stades de proximité aménagés dans les différents quartiers.
En 6 ans, nous avons éradiqué, à 99%, le phénomène des habitations dans des caves et terrasses des bâtisses en relogeant leurs locataires dans des appartements dignes.
Nous avons, aussi, pensé au troisième âge, en offrant chaque mardi, à une journée dans des hammams. On a également donné une grande importance au volet culturel, avec beaucoup d’animations de plein air. Il y a aussi cette tradition bien ancrée qu’on observe chaque année, à savoir une journée «Alger sans voitures». Et pendant chaque ramadhan, tous les vendredis après le f’tour, on ferme les grands boulevards comme Didouche et Larbi Benmhidi pour les reconvertir en une sorte de manège pour enfants (Toboggans, jeux d’échecs, etc).
Nous avons aussi réhabilité, à 100%, les 6 jardins que compte la commune d’Alger-Centre. Aujourd’hui, les familles peuvent se rendre dans ces jardins où ils trouveront un cadre agréable, sécurisé et sûr, familiale et surtout propre et où l’on diffuse de la radio de 7 h du matin jusqu’à 22heures. Les personnes âgées, qui n’ont peut-être pas où aller, et peuvent y trouver toutes les commodités. Et nos jardins ont cette spécificité d’être des jardins de proximité, c’est à dire à l’intérieur des cités.
Dans le même sillage, nous avons aussi réhabilité toutes les placettes d’Alger-Centre, sauf deux d’entre elles : Emir Abdelkader et Djninet Essaa. Les travaux de rénovation de ces deux placettes démarreront ce premier trimestre. Il y a aussi Djninet Lyès Soustara, à proximité de la salle de cinéma El-Djamel, on a déjà préparé le projet et il nous reste l’accord de la population. Donc l’association des citoyens, la réception, la communication (un compte Facebook et un site web) constituent le pivot de notre action.
Il faut savoir que pour chaque projet réalisé dans la capitale, nous consultons le comité de quartier et, en l’absence d’une telle structure, on consulte directement la population. Aussi, un vice-président de l’APC et toute une équipe administrative s’occupent de la tache de mettre en place le Syndicat de copropriété pour faire revivre le mode de fonctionnement de Syndic à Alger, notamment avec la réhabilitation des bâtisses, les façades, l’étanchéité, les cages d’escaliers, les entrée des immeubles, les boite aux lettres etc.
Actuellement, nous sommes en en train de prendre en charge la réhabilitation de l’immeuble à 100%. Pour assurer une vie longue pour l’immeuble, nous devons revenir au Syndic. Et c’est ce qu’on est en train de faire. Grosso modo, nous avons pu améliorer le cadre de vie d’Alger-Centre et on a remarqué le retour des touristes, en été comme en hiver.
Le citoyen, venant de l’intérieur du pays, s’il ne se rend pas rue Benmhidi ou Didouche, c’est comme s’il n’a pas visité la Capitale. Il y a aussi une tradition que nous avons ressuscitée : les dessinateurs et artistes de rue. Même les mosquées n’ont pas été en reste en les dotant de bons tapis et d’un meilleur éclairage pour des façades lumineuses. La mosquée doit être propre et rayonnante. La dernière mosquée à être équipée et illuminée, il y a 10 jours, c’est celle de Ben Badis. Il nous reste la dernière mosquée se trouvant au niveau du quartier populaire les frères Bellili et qui dans un mois à peu près, sera démolie et reconstruite. Il y a aussi la mosquée El Furqan qui est en voie d’achèvement avec un taux d’avancement des travaux de 80% et d’ici la fin de l’année, on aurait construit une grande mosquée sur les hauteurs de Telemly. Comme projet important, on peut aussi citer l’installation du Conseil consultatif sportif (CCS). Sur un autre plan, on peut se targuer d’avoir privilégié la gestion participative qui est une culture très ancrée chez nous. On associe à la prise de décision le mouvement associatif, le Syndic, les acteurs du monde de l’éducation et d’autres intervenants (enseignants, Imams etc).
Tout cela doit avoir un coût ; des chiffres ?
On n’est pas la commune la plus riche d’Algérie mais on a su allier hommes et moyens financiers. L’argent seul ne suffit pas, il faut aussi de la compétence et du management. Ceci dit, nous dégageons chaque année 140 à 180 milliards de centimes pour réaliser nos projets.
Quel est le projet- phare que vous avez réalisé durant votre premier mandat et quel est le projet qui marquera votre second mandat ?
Nous en avons déjà cité plusieurs au titre du précédent mandat mais notre projet phare, et qui me tient a cœur, reste la statue de Massinissa qui sera érigée prochainement.
Deuxième autre grand projet, opérationnel déjà, depuis le début du mois janvier, la salle d’écoute pour les citoyens baptisé «Allo Baladiati». C’est un numéro vert pour citoyen algérois qui peut appeler sur n’importe quel sujet (sport, état civil, dossier de mariage, carte grise, etc). Sur place on lui répond en arabe ou en Tamazight. Le centre d’écoute fonctionne 24 sur 24. Nous avons formé 12 employés à cet effet, 8 femmes qui travaillent la journée et 4 hommes, pour la brigade de nuit. Toutes les communications sur les trois opérateurs mobiles et fixes sont gratuites et l’intervention des services de l’APC est imminente. L’opération est gérée par un logiciel local crée par une startup algérienne. Enfin, l’autre projet- phare, que je compte lancer en ce deuxième mandat, c’est la piscine pour enfants sur les hauteurs de Debbih Cherif.
Une opération d’embellissement d’Alger –centre (Réhabilitation des bâtiments, réfection des trottoirs, rénovation des jardins public, etc.) a été engagée durant votre premier mandat par la commune et la wilaya. Quel est le coût de ce grand projet ? Quel délai et pour son aboutissement ?
La réhabilitation d’Alger-Centre va prendre du temps. On a commencé en 2007 du temps où j’étais adjoint du P/APC. Les travaux avaient connu un ralentissement car il n’y avait pas d’entreprises qualifiées pour ce genre d’opération. Et aujourd’hui, Alger est devenue un grand chantier. Mon autre grand projet est la réhabilitation du jardin Port- Saïd. Il n’est pas dans ma commune mais le wali Abdelkader Zoukh me l’a confié. Je l’ai réhabilité et il a été ouvert au public le mois de janvier passé. Il est orné de 4 bustes d’artistes décédés ou assassinés par les terroristes comme Abdelkader Alloula et Azzeddine Medjoubi. Les vendredis, samedi et mardi, des animations particulières sont réservés exclusivement aux enfants.
La réhabilitation du jardin et des immeubles environnants a coûté 16 milliards de centimes rien qu’en 2018.Grosso modo, depuis 2013 jusqu’à fin décembre 2018, on a versé plus de 500 milliards de centimes à la wilaya d’Alger pour la réhabilitation des quartiers d’Alger-Centre. Et on versera 500 autres milliards de centimes pour toucher tous les quartiers populaires d’Alger-centrer. Il se peut que le montant soit revu à la hausse car rien que la rue Ahmed Chaib (ex rue Tanger) cela nécessité un financement de 150 milliards de centimes et on lui fera une rallonge car il y a d’autres travaux à faire (enfouissement du réseau, réfection de l’assainissement, les escaliers, ascenseurs, etc).
L’opération sera finalisée dans 4 ans. Dans la rue Ahmed Chaib, on a récupéré trois bâtiments qui seront convertis en projets d’investissements. Par exemple, le bâtiment N°11 sera transformé en un grand dispensaire qui sera ouvert 24/24. Il est réhabilité à 90 %. On s’est entendu avec le directeur de la santé de la wilaya d’Alger. C’est nous qui allons le réhabiliter et l’équiper avant de le mettre, gratuitement, à la disposition du ministère de la Santé pour en assurer la gestion. Il y a aussi un projet d’hôtel. Donc pour le volet réhabilitation, la wilaya s’occupe des grands boulevards et l’APC d’Alger-Centre a pris en charge les axes, les ruelles secondaires et les quartiers comme la rue Tanger, la rue Mulhouse, Cadix et la Haute-Casbah où le taux de vétusté des immeubles est très important.
Y-a-t-il des problèmes sur lesquels bute votre action ?
Dans la gestion des affaires de la commune, on aimerait avoir plus de prérogatives. Il faut s’asseoir autour d’une table pour discuter de toutes les contraintes, notamment celle posé par certains contrôleurs financiers(CF), lesquels ne savent pas où commence et où se termine leur tâche.
Parfois le contrôleur financier s’érige presqu’en ordonnateur, c’est-à-dire le maire. Ce ne sont pas les directives du ministère de l’Intérieur ou celui des Finances mais des mentalités qu’on est en train de gérer. Et l’on doit alléger les procédures, surtout en ce qui concerne l’attribution de projet pour mieux booster le développement local. Nous n’avons pas le temps, car le citoyen ne se contentera pas de paroles mais doit voir de visu ce développement.
Les autorités ont lancé le projet d’Alger, ville intelligente. Cela consiste en quoi exactement ? Quelles seront les répercussions sur la vie de tous les jours des citoyens de la commune ?
La ville intelligente c’est quelque chose de très important. Notre projet de Centre d’écoute en fait partie. Le citoyen n’est pas obligé de perdre son temps ou laisser son travail et venir ici pour faire une quelconque réclamation.
Il y a aussi le projet de modernisation et de digitalisation du service de l’état civil avec un objectif de zéro papier. On va vers la e- commune, tout sera informatisé et de chez lui, le citoyen peut avoir toutes les informations et faire sortir toutes les pièces administratives dont il a besoin. Par exemple, ceux qui veulent aller en pèlerinage à la Mecque ne viennent plus ici pour faire des papiers. Le futur Hadji peut s’inscrire sur le portail du ministère de l’intérieur ou sur celui de l’APC. Ainsi, les coûts sont réduits presque de 50%. %. Il y a aussi l’exemple des cartes grises qu’on délivre en quelques heures au lieu des mois par le passé.
Autre projet que nous comptons réaliser, celui de faire fonctionner nos écoles avec de l’énergie solaire, en installant les panneaux photovoltaïques sur leurs toitures, et par conséquent éviter l’installation de câbles électriques qui défigurent l’image de la cité. Ainsi on minimisera les coûts et aller vers la ville intelligente.
On citera, également, un autre projet qui se concrétisera dans trois mois, et qui permettra au citoyen d’avoir toutes les statistiques et renseignements nécessaires sur Alger sur son PC ordinateur (pharmacie de garde, les hôtels, nombre d’arbres, etc). A l’avenir, même dans les écoles il se peut qu’on y place des tableaux électroniques.
Pourquoi la ville d’Alger a du mal à avoir une vie nocturne comme toutes les grandes villes du monde ?
Je refuse de clochardiser la capitale en ramenant les vendeurs de «chawerma» comme ça se fait dans certains quartiers de la capitale où certains commerces restent ouverts jusqu’à minuit.
Tout de même, on vit dans la capitale et on doit la valoriser. A Alger-centre, l’activité commerciale bat son plein pendant la journée. Reste à gérer la mentalité des commerçants. Sur certaines activités, nous avons le pouvoir d’imposer la loi. Je cite l’activité de cafétérias avec terrasse qui restent ouvertes jusqu’à 23h et assurent le service même les vendredis. Pour les autres commerces (habillement, bijouterie…), il n’est pas dans mes prérogatives de leur imposer de travailler jusqu’à une heure tardive. Et avec la ville intelligente, les hôtels vont s’ouvrir de jour comme de nuit, car connectés avec les commissariats de police pour permettre aux hôteliers de transférer les fiches de renseignements de clients à toute heure, alors que maintenant ils ferment à 23 heures. C’est à partir de là qu’on peut avoir une vie nocturne. Cela se fera dans un délai de deux à trois ans car on est en plein chantier (réhabilitation, changement de l’éclairage, télésurveillance, le métro, installation de grandes marques à Alger-Centre etc).
Les ordures ménagères restent un point noir de la …
Avant on était une ville sale, maintenant on est une ville moins propre. Et très rapidement on ira vers le tri sélectif qui, faut-il le préciser, a ses avantages et ses inconvénients car l’opération peut être, à la longue, fatigante. On essaiera de s’organiser avec les quartiers pour lancer des opérations pilotes où les citoyens feront sortir leurs ordures une fois par semaine.
Vous avez participé le 29 et 30 septembre 2017 à la conférence des villes réseau Euromed. De quoi s’est-il agi exactement ?
Le réseau Euromed regroupe 70 villes. L’Algérie en est membre et depuis mon arrivée et j’ai arraché la vice-présidence de cette organisation. Dans le cadre de ce réseau, on peut bénéficier des financements pour des projets ici en Algérie et on est en train de contribuer, surtout dans le volet sécuritaire, en partageant l’expérience algérienne en matière de lutte anti-terroriste.
Avez-vous pu signer des partenariats ?
Pour l’instant nous avons transmis des dossiers au réseau et nous attendons les réponses.
Qu’en est-il des jumelages avec des capitales étrangères ?
Actuellement, nous avons un jumelage avec la ville El Ayoun (Sahara Occidental). La ville d’Alger est jumelée avec les villes de Paris et Marseille mais de par notre statut nous ne pouvons pas le faire car cela relève des prérogatives du wali. Mais s’il y a une révision du code communale, il y aura beaucoup de jumelages qui seront noués avec beaucoup de villes du bassin méditerranéen ou une ville de Turquie, avec l’histoire commune et le savoir-faire des Turcs dans la restauration du vieux bâti.
Vous êtes l’une des rares communes, en dehors de la Kabylie, à utiliser Tamazight dans vos activités. Un commentaire ?
Je salue le président de la République, Monsieur Abdelaaziz Bouteflika pour avoir accordé un statut national puis officiel à la langue Amazigh avant de consacrer Yennayer comme journée nationale chômée et payée. Chose que les pays voisins n’ont pas fait. D’autre part, je suis un militant de la cause et Maintenant que Tamazight est institutionnalisé, notre devoir consiste à prendre en charge cette dimension de notre identité nationale. D’ailleurs, sur les frontons des écoles, des annexes, des centres culturels de ma commune, Tamazight figure aux coté de l’Arabe. Me concernant, j’estime avoir fait quelque chose pour mon pays.
L. T.