L’opération de réhabilitation et de réaménagement des espaces urbains devrait rendre la commune d’Alger-Centre plus conviviale et agréable à vivre. Acef Benali, directeur de la rénovation et de l’aménagement urbain au niveau de cette APC revient dans cet entretien sur certains faits saillants de cette opération, dont l’apport au profit de la population est d’ores et déjà indéniable.
Par B. Titem
Combien de jardins publics avez –vous réhabilité à ce jour et qu’en est-il du coût de l’opération ?
Les différentes opérations de réhabilitation se sont déroulées en plusieurs phases et leur lancement n’a pas été effectué de façon simultanée. Cela a bien évidemment impliqué un certain retard dans l’exécution des travaux de réhabilitation dans la mesure où il était totalement exclu de confier ce genre de travaux qu’aux entreprises qualifiées capables de livrer le projet dans les délais impartis avec le respect des clauses contenues dans le cahier des charges.
On a donc commencé par le parc Sofia en 2016, puis Beyrouth et ensuite le Parc de Galland, qui était dans état de dégradation avancé et servait comme lieu de débauche et d’abris pour les délinquants. Tout a été pris en compte dans l’aménagement de ces jardins, de l’espace vert aux fontaines en passant par les allées et le parterre. On a même essayé de préserver au maximum ce qu’il y avait déjà dans ces parcs.
En plus des jardins et parcs, dont les travaux de réhabilitation devraient être achevés durant l’année en cours, les opérations d’aménagement porteront également sur les placettes comme le café Soustara, le cercle de l’USMA, la placette de l’Émir-Abdelkader qui est actuellement en étude, etc.
Qu’en est-il de la réfection des trottoirs qui, sous d’autres cieux, sont fait avec du bitumage alors que chez nous on en a pas encore fini avec le carrelage ?
A Alger-centre, on a décidé d’utiliser le béton imprimé pour le revêtement des trottoirs car ce genre de pavage possède une plus longue durée de vie que le carrelage. C’est d’ailleurs ce qui a été fait pour les parallèles de la rue Larbi Ben M’hidi, Débussy et la rue Mokrane Chaabi. Ce même type de revêtement sera également réalisé à Debbih Cherif, au boulevard Bouguerra et un peu partout au niveau de notre commune. L’utilisation du béton imprimé est certes beaucoup plus chère, cela va nous coûter 18 milliards de centimes, mais il fallait en finir avec le carrelage et ses multiples inconvénients.
Parlez-nous de l’aménagement des stades de proximités ainsi que des aires de jeu ?
On a déjà aménagé deux stades, à savoir celui de Ain Zeboudja à Télemly et celui de Sfendja, juste en bas de la maison Renault, en les dotant, entre autres, de pelouses synthétiques. Cette opération a coûté à la trésorerie de l’APC environ 10 milliards de centimes.
Il faut dire que dans le volet sport plusieurs projets sont en cours et d’autres sont prévus. Parmi ces projets, il convient de citer le réaménagement imminent du stade Ouaguenouni pour un coût total de 15 milliards de centimes. Il est également prévu le réaménagement du complexe sportif du boulevard Krim Belkacem (ex-Télemely) pour une enveloppe financière de 10 milliards de centimes. La date de lancement des travaux de cette opération n’est pas encore fixée car on est actuellement en train de préparer le cahier des charges.
Il sera également question de transformer le talus devant le stade de Ain Zeboudja en plusieurs terrains de jeu. Cela va certainement soulager un peu ce stade occupé par des associations à longueur de l’année. Un bureau d’études a été déjà retenu pour examiner les réaménagements nécessaires à réaliser.
On prévoit aussi la réhabilitation de 03 salles de sport, outre la salle de gymnastique Beyrouth à Télemly, dont les travaux d’aménagement viennent d’être achevés. On a prévu une enveloppe financière de 12 millions de dinars pour la réhabilitation de toutes ces salles.
L. T.