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Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères français : «Nous avons beaucoup de projets en partenariat avec l’Algérie»

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Jean-Baptiste Lemoyne est secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères français a bien voulu répondre au questions du magazine Indjazat en marge du premier forum «Ambitions Africa 2018 » qu’il a présidé conjointement avec sa collègue du ministère de l’Economie et des Finances les 22 et 23 octobre écoulé au siège du ministère de l’Economie et des Finances à Paris-Bercy (Paris).Il a d’emblée réaffirmé l’importance du marché algérien pour son pays.

De notre envoyé spécial à paris Hacène Nait Amara

Une évidence sur laquelle Lemoyne s’est étalé : «L’Algérie est un marché important pour la France. Les deux pays se regardent par le pivot de la méditerranée, donc une porte d’entrée», soulignant le respect mutuel dans des marchés de première importance.
Mais pas que. Le secrétaire d’Etat français n’a pas manqué, en effet, de pointer «les liens humains très forts qui lient la jeunesse des deux rives».
Et de soutenir qu’«Il y a encore aujourd’hui beaucoup d’initiatives, d’idées et de projets que je l’espère vont voir le jour grâce aux entrepreneurs algériens en France et les entrepreneurs français détenteurs de des projets en Algérie», rappelant résolument que «le président de la République française a toujours eu des mots forts, s’agissant de cette amitié entre les deux peuples» et formulant le vœu «que cela puisse se matérialiser et se concrétiser, encore une, fois dans la multiplication des projets dans le secteur économique parce que derrière c’est de l’emploi et des initiatives au profit de nos deux jeunesses», dira-t-il. Interrogé sur la menace de la concurrence chinoise en Afrique pour la France, Jean-Baptiste Lemoyne, a tenu à balayer toutes sortes de clichés et préjugés :
«Je ne pense pas qu’on soit dans une logique de prédation économique en Afrique» avance-t-il, soulignant que «La différence avec la Chine, c’est que la France ou les Européens sont infiniment respectueux du capital humain que constitue les femmes et hommes africains» fait-il observer, concluant que «On n’est beaucoup plus dans des logiques de coopération, de développement conjoint et partagé à long terme pour les Etats , pour les entrepreneurs africains». Revenant, enfin, sur premier forum «Ambition Africa 2018» et ses objectifs, Lemoyne dit s’attendre à ce que des synergies soient dégagées entre les entrepreneurs et leurs projets. « Raccourcir les distances, l’entretien face à face pour mûrir certains projets, voir de nouvelles initiatives naître, faire en sorte que de ces belles rencontres, il y ait dans quelques mois ou années de jolis bébés qui seront issus de ces rencontres : de nouvelles start-up, de nouvelles filiales, de joint-venture», a-t-il lassé entrevoir.
H. N. A.

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