L’Algérie retrouvera-t-elle sa vocation de grenier agricole de l’Europe ? En tout état de cause, les autorités du pays piochent- elles, récession économique oblige, après la chute des prix de pétrole, dans la piste d’une diversification des ressources rendues, subséquemment, incontournables.
A ce niveau, le secteur de l’agriculture s’impose de lui-même en ce qu’il recèle de formidables potentiels inexploités, ou si peu, s’agissant de constituer un produit d’exportation de substitution aux hydrocarbures.
La pomme de terre en tête, la datte, la fraise, voire nombre de variétés d’agrumes peuvent, en effet, prétendre à devenir des produits de qualité à même de séduire le marché international et répondre au goût le plus raffiné du consommateur outre méditerranée en raison de leurs saveurs particulière très prisée.
Mais cela suppose au préalable une maitrise quasi parfaite des règles des différentes cultures, du dosage des engrais et enfin du conditionnement du produit.
Pour l’heure l’exportation dans ce domaine en est encore à ses premiers balbutiements, la faute à un esprit plus mercantile que professionnel des agriculteurs.
L’effet boomerang est sans appel alors, comme pourrait l’illustrer le rejet de lots de pomme de terre, au courant de l’année, par la Russie et le Canada.
Acculé par l’intransigeance du marché international, l’agriculteur algérien gagnerait à s’y mettre au diapason au regard de la conjoncture difficile actuelle que connait l’économie nationale et arriver à (bien) ‘’exporter ou mourir !’’
Par Azzouz K.