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L’industrie nationale vers un imparable boom économique ? Tous les signaux au vert

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L’Algérie entre dans une ère de renaissance industrielle avérée, propulsée par des avancées significatives dans des secteurs clés tels la sidérurgie, le textile, l’agroalimentaire, le pharmaceutique et l’automobile.
Cette course, à foulées sûres, vers un boom économique qui semble incontournable s’appuie sur une mobilisation tous azimuts de tous les acteurs nationaux galvanisés par une politique gouvernementale, à son tour ambitieuse et décomplexée. Expurgée surtout du lourd carcan de la bureaucratie. Prospérité annoncée !

Par Hacène Nait Amara

’industrie algérienne connaît actuellement un renouveau significatif, avec, ces dernières années, des avancées notables dans divers segments clés, tels que la sidérurgie, le textile, l’agroalimentaire, le pharmaceutique et l’automobile. Cette renaissance est le fruit d’efforts concertés des entités industrielles publiques et privées, ainsi que des orientations stratégiques émanant du Gouvernement, dont l’effort de débureaucratisation et de libération de centaines d’entreprises industrielles des carcans administratifs a contribué, de manière qualitative et quantitative, au nouvel essor industriel.
La sidérurgie, secteur vital pour toute économie industrielle, est en train de reprendre son souffle et aspire à jouer parmi les grands dans ce domaine et pour cause. Des partenariats conséquents ont été réalisés et des investissements massifs publics et étrangers directs ont été réalisés, avec pour effet une stimulation certaine du secteur qui œuvre, à un niveau gouvernemental, à moderniser les infrastructures et accroître la capacité de production. “L’’Algérie vise à devenir un hub régional dans le domaine de la sidérurgie, en exploitant ses vastes ressources en minerai de fer et en mettant en place des partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux”. Cette phrase qui cite les propos, in extenso, du Ministre algérien de l’Industrie Pharmaceutique, est assez éloquente pour donner le ton d’une politique audacieuse et volontariste en matière d’effort de développement de la sidérurgie dans notre pays.
Longtemps parent pauvre de tout effort de développement et de réhabilitation industrielle, le secteur textile, autrefois en déclin et pâtissant d’une concurrence étrangère informelle déloyale, connaît également une revitalisation. Des initiatives visant à moderniser les usines, à encourager l’innovation et à promouvoir lesexportations ont été lancées avec succès. L’objectif, est-il souligné en haut lieu, est de “positionner l’Algérie comme un acteur compétitif sur le marché mondial du textile, en misant sur la qualité, la diversification et la valeur ajoutée.»
Autre champ industriel où l’Algérie s’appuie sur son potentiel agricole et sa biodiversité pour son développement, l’agroalimentaire ; une industrie dynamique et diversifiée qui a inspirée le déploiementdeprogrammes de soutien aux agriculteurs, de modernisation des chaînes de production et de promotion des produits locaux. Il est affirmé, à ce titre, et avec force conviction, que «l’industrie agroalimentaire est un pilier essentiel de notre sécurité alimentaire et de notre développement économique. Nous investissons dans la recherche, l’innovation et la qualité pour répondre aux besoins du marché national et international.»
Secteur majeur pour son rôle social prépondérant et son poids économique à double tranchant, le secteur pharmaceutique, quant à lui, bénéficie de toutes les attentions, tant les enjeux sont exorbitants et très engageants. Les efforts, tous les efforts sont donc déployés dans le sens du renforcement de l’autonomie nationale en matière de production de médicaments. Des partenariats public-privé ont été encouragés, et des incitations ont été mises en place pour favoriser l’investissement dans ce domaine stratégique. La détermination à consolider notre industrie pharmaceutique, maintes fois exprimée par de hauts responsables gouvernementaux, afin de garantir l’accès aux médicaments de qualité pour tous les citoyens, trouve une autre motivation dans une autre ambition tout aussi légitime que la première, à savoir faire du secteur pharmaceutique une industrie exportatrice et c’est d’ailleurs déjà le cas pour certaines entités publiques et privées algériennes. D’ailleurs, l’exportation n’est plus une simple option pour le secteur pharmaceutique en Algérie qui a connu une évolution et un développement uniques en Afrique, atteignant une taille critique qui l’oblige à exporter pour se pérenniser et se développer davantage et c’est naturellement que le marché africain se profile comme un premier débouché stratégique pour le médicament algérien, dont la facture et le coût lui permettent, à coup sûr, d’engager la compétition internationale.
Pour ce qui est du secteur automobile, la dynamique positive qu’il connaît après cinq années “sabbatiques”, tranche avec la logique industrielle antérieure qui a fait faire du sur-place au secteur et obéré son essor. Désormais, le processus d’intégration industrielle dans le secteur automobile est entamé et pour être actuellement un marché porteur en matière de commercialisation de véhicules, l’Algérie s’est donné les conditions qui la préparent à devenir, dans quelques années, un hub d’exportation régional de véhicules. Ainsi, l’Algérie répond à l’impératif de rendre disponibles des automobiles pour les consommateurs algériens, tout en l’agrémentant d’acquis industriels et sociaux que sont l’intégration locale et la création d’emplois.
Fruit d’une vision stratégique portée par le Président de la République, le renouveau de l’industrie algérienne est une réalité tangible que reflètent, d’une part, les efforts concertés, et d’autre part, le grand renouveau que connaissent des secteurs industriels en pleine expansion et qui affichent des perspectives prometteuses. Ce qui place l’Algériesur la voie d’une transformation industrielle significative susceptible d’attirer davantage de partenaires et de capitaux étrangers, et de favoriser, en perspective d’une industrie exportatrice vers un continent qui comptera bientôt 2 milliards d’habitants, des transferts conséquents de technologie et de savoir-faire, créant ainsi des opportunités économiques et sociales pour ses citoyens et renforçant sa position sur l’échiquier économique mondial. L’émergence est à ce prix.
H. N. A.

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