Que ce soit à l’APN ou au Conseil de la Nation, où le Premier ministre a présenté la Déclaration de politique générale de son gouvernement, Aïmene Benabderrahmane n’aura pas boudé son plaisir en alignant des chiffres et ratios éloquents sur la situation économique du pays.
Une embellie bienvenue ? Le fait est d’autant plus élogieux qu’il intervienne au sortir du choc de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui avait mis à genoux les économies mondiales les plus huppées.
De fait, les comptes publics et extérieurs sont au vert, selon le chef de l’Exécutif national avec cette heureuse perspective que les indicateurs économiques et financiers s’installent durablement dans le vert.
Et, ce qui ne gâte rien, la tendance prévaut aussi bien dans le secteur des hydrocarbures que dans les domaines hors énergie, dont l’industrie et l’agriculture. En fait, la résilience face au choc pandémique et ses effets collatéraux a permis un retour
rapide de la croissance et dont la projection pour fin 2023 est attendue à 5,3% et 4,9% en hors hydrocarbures.
La pugnacité de l’État dans l’exécution du programme du président de la République, notamment, et conjuguée au retour viable de la croissance, au dégel de l’investissement public ainsi qu’à la protection du pouvoir d’achat, a fini par payer.
Surtout, l’embellie d’aujourd’hui tend à conforter la politique sociale de l’État. Une politique tracée au marqueur et traduite par les gros efforts des pouvoirs publics s’agissant de garantir le maintien et l’affectation des transferts sociaux à chaque élaboration de budget.
De ce point de vue, il serait franchement de mauvaise foi de ne pas en souligner le mérite à travers les produits subventionnés, le logement et les allocations sociales. Au demeurant, cela témoigne du souci des autorités suprêmes du pays à veiller, au maximum possible, sur le bien- être de la population en répartissant, avec équité, autant que faire se peut, les richesses de son pays.
Par Hacène Nait Amara