Par Hacène Nait Amara
Martyre, hier, qui a brodé des lettres de noblesse à la glorieuse révolution de Novembre, bâtisseuse, aujourd’hui, non sans avoir payé de sa vie, également, le tribut de la résistance aux forces de l’obscurantisme.
En ce 8 mars 2018, journée internationale de la femme, l’Algérienne va bien et mieux. Merci !
Au- delà du formalisme et du bling bling des cérémonies protocolaires, incontournables aux quatre coins du pays, des fleurs et des bises bises, la femme algérienne, en est arrivée à démontrer ses capacités ataviques à mettre le bleu de chauffe.
Inévitable dans tous les secteurs d’activités, ne lâchant rien du socio- culturel au politico- économique, surtout.
Une omniprésence dont elle ne doit rien à personne, en dehors de sa propre personne, ses facultés et compétences.
Fallait-il seulement lui baliser le terrain de par les dispositions les plus idoines et quelques gestes d’égard et de stimulation à même d’imprégner une courbe exponentielle à sa trajectoire.
De ce point de vue, Bouteflika aura été l’homme qui a survolé toutes les contingences, controverses et polémiques autour de la condition féminine en Algérie.
Le propos pourrait apparaitre panégyrique à son égard. Il ne l’est point.
Il traduit une réalité têtue depuis son avènement en 1999. Si le discrédit est souvent porteur de mensonges en politique, les chiffres en sont absouts.
L’action du chef de l’Etat, dans ce contexte, ne peut souffrir d’aucune ambigüité, sauf à être sourd et aveugle.
Œuvrant sans relâche à la promotion politique, par-dessus tout, de la femme, via des dispositions législatives soutenues, il lui a permis de s’affirmer comme un parangon du genre au niveau régional, arabe, voire mondial.
En dehors du secteur économique, donc de la libre initiative, l’empreinte du Président transparait pleinement au niveau de représentativité féminine dans les institutions, aujourd’hui.
Parlement, gouvernement corps diplomatique, Administration, Armée, Police et tutti quanti, la femme algérienne consomme désormais sans modération ses mérites à la lumière de l’amendement de la Constitution sur la hausse des ratios liés à la représentativité féminine, à hauteur de 30 % désormais, dans les institutions. En 1997, le Parlement comptait 15 députées ; 31 en 2007 et 155 en 2012.
H. N. A.