En conviant les capitaines d’industrie, en présence du gouvernement, à un tour de table relevé autour de la situation du secteur industriel en Algérie, le président de la République escomptait un objectif double, dont les impératifs se chevauchent.
Il s’agit de rassurer les potentiels investisseurs en s’engageant à déminer le terrain du climat des affaires, via une batterie de mesures palpables, viables et fiables.
Mais aussi les cadres gestionnaires, tétanisés par les effets- dominos induits par les grands scandales de corruption, qui ont manqué de peu ébranler les fondements de l’Etat, en viciant très fort la sphère économique du pays.
Ces derniers, et le fait est de notoriété publique, se sont recroquevillés, pour la plupart d’entre eux, dans leurs bulles ; qui attendant une porte de sortie honorable, qui gagnant du temps pour atteindre la retraite.
Des engagements forts et des garanties, dits sur un ton sincère et résolu, qui devraient faire le lit à toutes les espérances et tous les espoirs !
Une posture qui a ankylosé bien des structures d’appoint de la machine économique.
Le second axe a consisté en l’annonce par le chef de l’Etat d’une véritable révolution industrielle, loin, tout aussi bien, de la surindustrialisation du départ que de la fausse industrialisation, apparentée, en fin de compte, à une grande esbroufe calamiteuse.
Une révolution réaliste consistant en la construction d’une véritable industrie sur des bases rationnelles au service de l’intérêt national et comme étant un des vecteurs du développement global, tel que défini par le Président devant son auditoire.
C’est, en substance, le discours, à forte teneur de dispositions et de mesures nouvelles ainsi que de messages francs et clairs qu’ a tenu Abdelmadjid Tebboune pour rassurer les investisseurs et les cadres de l’Etat afin d’assurer la relance inexorable de l’appareil économique.
Des engagements forts et des garanties, dits sur un ton sincère et résolu, qui devraient faire le lit à toutes les espérances et tous les espoirs !
H. N. A.