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SATIM : Le cœur battant de la digitalisation des paiements

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La Société d’Automatisation des Transactions Interbancaires et de Monétique (SATIM) joue un rôle déterminant dans la digitalisation des moyens de paiement. Techniquement, tous les outils technologiques mis en place pour la modernisation de l’écosystème monétique algérien reposent sur les plateformes numériques déployés par cet organisme durant ces dernières années.

«Nous participons à cet évènement dédié à la technologie digitale, afin de faire connaitre notre métier au grand public, lui faire découvrir nos services et répondre à toutes les problématiques en relation avec le e-paiement, les TPE ou les distributeurs automatiques », souligne Mohamed Nabil Dehri, divisionnaire technique à la Satim. Désigné à la tête de la division technique de la société en 2017, ce dernier chapeaute avec son équipe, depuis quatre ans, toute la partie technologique et opérationnelle liée au paiement électronique. Pour lui, le Salon Digitech est une occasion d’expliquer aux visiteurs le fonctionnement de l’écosystème monétique algérien et de répondre à toutes les questions qu’ils se posent sur la modernisation des moyens de paiement.
« Nous avons également tenu à prendre part à ce Salon pour montrer les nouveautés intervenues sur les procédures d’intégration à notre plateforme de e-paiement », ajoute Nabil Dehri, précisant que la Satim dispose maintenant d’une plateforme digitale « cib.web » qui permet aux commerçants disposant d’un site web d’intégrer directement le e-paiement, alors que l’ancienne procédure obligeait le commerçant à se présenter au niveau d’une banque et demander des autorisation pour lancer ce service. Cette nouvelle procédure est constituée de deux phases seulement, avec une certification technique ne nécessitant pas une autorisation préalable ou une quelconque procédure administrative. « Tout commerçant peut aller sur cette plateforme, se connecter et faire la démarche technique pour intégrer la plateforme du e-paiement. Les développeurs qui souhaitent créer des plugins d’intégration peuvent l’utiliser aussi et proposer les plugins aux commerçants qui disposent déjà d’un site web marchand », explique le même responsable.
Pour lui, cette nouveauté est « un grand pas dans le processus de digitalisation du paiement, qui élimine un handicape majeur constaté dans l’ancienne procédure ». Le résultat est très encourageant : « nous avons enregistré un nombre impressionnant de commerçant ayant adhéré à la plateforme, comparativement aux cinq dernières années où il n’y avait que les grands facturiers, les opérateurs de téléphonie mobile et quelques web marchands. Aujourd’hui leur nombre a atteint les 300 web marchands certifiés et beaucoup d’autres sont en cours de certification », affirme le responsable technique de la Satim.
L’autre nouveauté annoncée par l’organisme monétique concerne l’entrée en vigueur, prochainement, de l’interopérabilité entre le réseau CIB et celui d’Algérie poste dans la partie paiement, après celle déjà rendue effective il y a quelque temps dans la partie retrait d’argent. Tout porteur d’une carte Edhahabia pourra ainsi effectuer un paiement en ligne sur n’importe quel site web marchand.
Selon M. Dehri, la Satim et l’ensemble des acteurs de la monétique algérienne réfléchissent à la possibilité de faire introduire davantage de moyens de paiement électroniques, à l’exemple du Mobile paiement qui peut constituer une alternative et un complément à la solution TPE. « Ce mode de paiement est un projet sur lequel le GIE monétique travaille actuellement », affirme M. Dehri.
Lynda Mellak

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