A bien des égards, la nouvelle année semble vouloir démarrer sous de bons auspices, en premier, le spectre redoutable du coronavirus se dissipant de plus en plus, notamment chez nous où l’austérité de la prévention, dans toutes ses barrières, a fini par payer, quoiqu’on puisse dire.
On en voudrait comme preuve les chiffres, de loin plus prononcés, chez nos voisins de l’Est et de l’Ouest qui donnent l’air de payer cash une certaine permissivité et un relâchement, à certains moments, qui se sont avérés fatals à ce plan.
L’autre bonne nouvelle est l’arrivée des vaccins anti-Covid19. Pour l’heure, les appréhensions autour des différents types de remèdes proposés l’emportent sur l’euphorie attendue.
S’agissant de l’Algérie, c’est avec une grande clairvoyance et beaucoup de prudence que les autorités ont opté pour le vaccin russe Spoutnik V.
Donné pour archi sûr, au vu de caractéristiques qui apparaissent fiables aux yeux des spécialistes algériens même, son inoculation de masse est prévue durant le mois en cours.
Il faut espérer, alors, que les catégories de la population ciblée, à savoir les personnes vulnérables, adhèrent à la vaccination, en deux temps, pour, au moins, juguler le mal.
Au-delà, la vie socio économique pourra alors retrouver son rythme et sa dynamique.
L’épidémie ayant porté un rude coup à l’économie et aux libertés de mouvement du citoyen, le pays sera appelé à mettre les bouchées doubles dans son effort, attendu, de rattraper tant de retard.
Les assises institutionnelles ayant été consolidées par la nouvelle Constitution, ratifiée par le Président de la République, jeudi 31 décembre 2020, tous les paramètres sont ainsi mis en branle pour son redressement (rémissions ?).
Mais, au demeurant, 2021 reste une année charnière qui apparait de prime abord très difficile à vivre, à tous les niveaux.
Peut-être, le coronavirus en moins. Ce serait déjà cela de gagné !
H. N. A.