Accueil L'ÉDITO Crise sanitaire, savoir raison gardée

Crise sanitaire, savoir raison gardée

0

Par Hacène Nait Amara

La rentrée sociale déjà retardée en raison de la persistance de la crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus reste, de ce fait frappée, du sceau de l’incertitude.
Il est vrai que la propagation de la Covid-19 dans le pays enregistre une courbe sans cesse décroissante depuis maintenant deux mois, selon les bilans officiels du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus mais le virus est toujours là, la décrue observée ne signifiant nullement sa disparition.
Cela au moment où ailleurs la hantise d’une deuxième vague obnubile médias et hommes politiques, voire tout un pan de la communauté des épidémiologistes. Le cas de la France, par exemple, qui connait un fort regain des contaminations, avec des chiffres galopants autour de plus de 15 000 cas lors des dernières semaines l’illustre assez clairement.
C’est dire un peu que la gestion de la crise par l’Algérie a été, jusque-là, et personne ne peut le contester, avec une grande sagesse et autant de perspicacité.
Les autorités du pays ont eu le cran de ne faire aucune concession s’agissant de la santé du citoyen en fermant toutes les frontières et en procédant au confinement salutaire, par moments et par endroits ; en dépit du coût social et économique engendré par une quasi inertie à tous les niveaux.
En somme, il fallait choisir entre des risques sanitaires avérés et la vie même du citoyen.
Un dilemme où le Président de la République a tranché sans hésiter. Les ratios aujourd’hui, sont plus que satisfaisants, avec un faible taux des contaminations et de la mortalité, au moment où les cas de guérisons incitent à l’optimisme et le bon augure.
C’est cette dynamique qu’il convient, à présent, de maintenir, en dépit des pressions de toutes sortes pour infléchir la décision politique.
Mais c’est le prix à payer au regard de ceux qui considère la vie humaine au dessus de tout !
H. N. A.

Article précédentDialogue pouvoirs publics, patronat et partenaires sociaux : La confiance retrouvée
Article suivantArezki Tahar, DG de l’ONAT : «Le paiement en espèce complique la tâche à nous et à nos clients»

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here