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Conférence sur le plan de relance économique : La nécessité de diversifier l’investissement dans les secteurs créateurs de richesse

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es participants à la Conférence nationale sur le plan de relance économique ont mis l’accent sur la nécessité de soutenir et de diversifier l’investissement dans divers secteurs créateurs de richesse et de postes d’emploi, afin de pouvoir construire une économie profitable à tous. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux d’ateliers consacrés à l’examen de plusieurs domaines susceptibles de contribuer à un développement économique global, le président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir a souligné la nécessité de valoriser le domaine de l’investissement à travers la mise en place de véritables outils afin d’atteindre l’efficacité dans la gestion et la réalisation de tous les projets de développement. Dans le même sillage, M. Tir a suggéré de mettre au point une stratégie nationale de relance de l’économie nationale hors hydrocarbures et d’œuvrer pour l’amélioration de la situation sociale dans le pays, mettant en avant l’importance de s’orienter vers «l’économie des données». Il a également rappelé que le conseil était en passe de préparer une liste nationale de données qui, a-t-il dit, sera «un outil efficace pour le Pouvoir exécutif à l’effet de diversifier l’économie et d’améliorer la situation sociale de la population». Les principaux axes, abordés dans les ateliers à propos de divers domaines tels l’agriculture, l’industrie, le développement minier, les ressources énergétiques, le financement du développement et la manière de faciliter les investissements ainsi que la création de Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont «très importants» pour la relance économique, a-t-il estimé, faisant état de l’organisation, bientôt, d’autres ateliers en vue de traiter principalement les secteurs sociaux liés à l’éducation nationale, la santé, le tourisme, la formation et le développement social. Mettant en avant l’importance d’impliquer le secteur privé dans le développement économique, le président du CNES a en outre indiqué que ce secteur contribue jusqu’à ce jour à près de 80% de l’activité économique, appelant au respect des orientations du président en vue d’atteindre l’efficacité économique, à travers la lutte contre la corruption, la bureaucratie, la corruption économique et le gain rapide. De son côté, le directeur général de l’Agence Nationale du Développement du Tourisme (ANDT), Zoubir Mohamed Sofiane a estimé que le secteur du tourisme faisait partie des secteurs alternatifs aux hydrocarbures, lesquels contribuent «fortement» au programme de la relance économique et à la création de richesse et d’emplois permanents. M. Sofiane a mis l’accent sur l’importance d’accompagner les porteurs de projets dans ce domaine, et de rendre les différentes régions touristiques nationales parmi les régions attractives prisées par les touristes, et créatrices de la richesse et d’emplois. De son coté l’économiste Mourad Bourghoul a insisté sur la facilitation des mesures de création des start-up dans les différents domaines économiques et l’accompagnement des opérateurs dans cette démarche, notamment les jeunes afin de faire réussir les projets de développement, proposant l’élaboration d’études dans plusieurs filières de production afin de créer des start-up non seulement dans le domaine des technologies de l’information et de communication pour créer une richesse économique durable.
Kamelila Berkaine

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