Profitant d’une tribune au cours d’une plénière au Conseil de la Nation, fin avril, le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, s’est focalisé sur produit médiatique dont il a souligné l’importance du développement de son contenu.
Par Azouz Kafi
Un objectif qu’il a qualifié de «véritable combat», en répondant à une question orale sur l’impératif de créer une chaine médiatique dont la mission principale serait la promotion de l’image réelle de l’Algérie à l’étranger et mettre en lumière son attachement à ses principes de non- ingérence dans les affaires internes des pays.
Soulignant, à ce propos, l’absence d’un contenu algérien sur la mémoire et relevant que la majorité des écrits sur les batailles algériennes provenaient de médias étrangers, Djamel Kaouane a expliqué qu’un tel projet exigeait avant son inscription, une étude de faisabilité «pour s’assurer de son efficience dans un contexte de concurrence féroce dans ce domaine» a-t-il soutenu.
Le ministre a surtout estimé qu’il était «est plus judicieux, pour l’heure, de focaliser les efforts sur l’amélioration de la performance des 5 chaînes nationales au lieu de disperser les moyens disponibles dans une entreprise aux résultats incertains».
Il n’a pas manqué de rappeler, dans ce cens, «l’intérêt qu’accorde le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au secteur de la Communication pour développer sa performance au service de la patrie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, à la faveur d’un système médiatique tenant compte des spécificités de l’Algérie et ses orientations et aspirations dans tous les domaines», a-t-il fait observer. Et d’affranchir que «Chaque pays s’oriente vers un système de communication télévisuelle adéquat aux objectifs à atteindre et aux considérations qui respectent les capacités matérielles et humaines et les objectifs intérieurs et extérieurs à réaliser à long et à court termes», a ajouté le premier responsable du secteur.
Il a, ainsi, mis en avant une expérience algérienne pionnière, à saluer, dans le domaine médiatique et le modèle exceptionnel à suivre notamment en matière de télévision publique au vu de sa performance en termes de Service public et de défense des questions décisives de la Nation et de ses intérêts.
Dans cette veine, le ministre met en exergue «la crédibilité» et «la compétence» de la Télé nationale dans le traitement des événements et l’actualité nationale et internationale, saluant son rôle «en tant qu’instrument capital dans la diffusion et la transmission des informations, la contribution à la formation de l’opinion publique et la promotion de la diversité et la richesse culturelle et touristique du pays ainsi que les potentialités économiques et d’investissements particulières», dira-t-il encore. Autant de paramètres qui lui permettent de conclure que l’Algérie occupait, désormais «une place pionnière par rapport à d’autres pays émergents».
Loin de tomber dans un optimisme béant, toutefois, Djamal Kaouane prévient que nonobstant toutes les réalisations le secteur oeuvrait toujours à la consolidation de cette expérience à travers «une évaluation à même de permettre d’apporter les corrections nécessaires».
L. M.