La conjoncture économique difficile que connait l’Algérie , à l’aune de la chute drastique des prix des hydrocarbures, ressources essentielles du pays, superposée au mouvement populaire, d’essence politique, en marche depuis le 22 février, faisait planer beaucoup d’incertitudes sur la 52e édition de la Foire Internationale d’Alger (FIA 2019), un carrefour hautement prisé par les investisseurs nationaux et étrangers.
Démarrant, pour six jours pleins, le 18 juin écoulé, et même si elle n’a pas atteint les gros succès de ses devancières, cette manifestation a toutefois enregistré un engouement notable, plus particulièrement de la part des opérateurs étrangers.
Ainsi, et sur les 500 exposants au total, elles étaient 140 entreprises étrangères, représentant plus de 20 pays, dont la Turquie, la Tunisie, la Syrie, le Soudan, les Etats-Unis d’Amériques, Cuba, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Mali et de la France, considérés cette année comme des invités d’honneur.
A cela, doit-on ajouter la kyrielle d’exposants individuels représentant des firmes de nationalité italienne, tchèque, allemande, pakistanaise, française, tunisienne et égyptienne.
De bons signaux, en somme, qui viennent rassurer un tant soit peu sur le climat des affaires, nonobstant la crise politique avérée, la crise financière elle prévalait avant même l’avènement du hirak du le 22 février 2019.
Dans les faits, cet important événement a été marqué par la signature de plusieurs conventions de partenariat, attestant par-là de l’intérêt intacte, sinon grandissant, des investisseurs étrangers pour le marché algérien.
Placé sous le thème «Algérie : diversification économique et opportunités de partenariat en perspective», il a été rehaussé par un programme, exécuté en marge de la manifestation, évocateur, «Les après-midi de la FIA», incluant des conférences relevées portant sur différentes thématiques, animées par des experts nationaux et étrangers.
Azzouz Koufi