En organisant la 19e édition des Jeux méditerranéens (JM) dans la capitale de l’ouest, Oran, l’Algérie prenait un immense défi, au sortir de la pandémie redoutable de Covid-19 et un environnement régional devenu depuis peu hostile à un pays qui ne s’accommode pas, historiquement, du moindre reniement dans sa politique étrangère.
En froid avec son belliqueux voisin de l’ouest, il n’a d’ailleurs pas manqué d’être chahuté, au jour le jour de la manifestation sportive du bassin méditerranéen par des médias marocains et de la Toile inféodés au Makhzen.
Une posture en totale déphasage avec la réalité du terrain, quand un public en or couvait d’affection la délégation marocaine dès son arrivée en Algérie.
In fine, deux facteurs essentiels ont concouru à faire de cette grande fête sportive de la jeunesse méditerranéenne, un méga show couronné d’un grand succès, aussi bien à son lancement qu’à sa clôture.
En somme, quand ses contempteurs gribouillent sur le sable leurs rancœurs scélérates, l’Algérie continue de sculpter en lettres d’or des prouesses pérennes, sur des plaques de marbre noble !
Une organisation de haut rang, traduite notamment lors d’une cérémonie d’ouverture qui fera incontestablement date dans l’histoire du pays de par un spectacle de parade riche en sons, couleurs et fragrances du terroir.
Vient ensuite la touche magistrale d’un public, il est vrai sevré de telles manifestations festives d’envergure, qui n’a eu de cesse donner la mesure de ses valeurs ancestrales de l’hospitalité et du don de soi.
Surtout, et à l’invite du Président de la République d’œuvrer à réconcilier l’Algérie avec elle-même en tendant la main à tous ses enfants, il y a ce message subliminal des foules présentes à Oran, d’y souscrire pleinement, portant au pinacle Abdelmadjid Tebboune, en l’ovationnant bien fort quand l’occasion se présentait. On consignera le même fait, lors du défilé militaire du 5 juillet.
C’est dire un peu si la communion apparait désormais incrustée dans le lien du peuple avec son Etat. Un peu à l’image de la glorieuse Révolution de Novembre.
Sur les deux événements qui se chevauchaient, le terme «Grandiose !» revenaient sur toutes les lèvres, ceux des étrangers qui vivaient les deux événements, en tête. En somme, quand ses contempteurs gribouillent sur le sable leurs rancœurs scélérates, l’Algérie continue de sculpter en lettres d’or des prouesses pérennes, sur des plaques de marbre
noble !
Par Hacène Nait Amara