Au fur et à mesure que son deuxième et ultime mandat présidentiel avance, le président de la République consigne avec grand bonheur une avancée méritoire, si elle n’est élogieuse, de son programme socio- économique.
Un programme dont les saillies convergent vers la consolidation de la notion de souveraineté quasi sacrée pour les algériens.
Et la souveraineté, dans son sens le plus noble, passe par l’accès, outre la sécurité militaire du pays, à la sécurité alimentaire et hydrique, ces deux éléments constituant le minimum pour y prétendre.
Cela, Abdelmadjid Tebboune l’aura parfaite compris et assimilé. En témoigne la part belle qu’il a réservé au développement de l’agriculture, en mobilisant le grand Sud pour la céréaliculture et, bientôt la production de lait à très grande échelle ainsi qu’un foisonnement de facilitations pour les investissements dans le secteur.
Si la problématique de l’arrosage ne se pose pas dans cette zone que dessert une généreuse nappe phréatique, au nord la situation est lancinante pour la sphère agricole, aggravée par un stress hydrique menaçant et une demande toujours croissante du citoyen pour l’eau potable.
En ordonnant la multiplication des usines de dessalement d’eau de mer et en veillant à leur réalisation à coup de gros efforts, le chef de l’Etat vient de cueillir des fruits mûrs de sa politique. Les stations d’Oran, de Tipasa, d’el- Tarf et bientôt celles de Béjaïa et Boumerdès, viennent d’être inaugurées, qui viennent ajouter de…l’eau au moulin de l’AEP.
Ainsi, l’agriculture pourra toujours compter sur les eaux conventionnelles pour atteindre les ratios en rapport avec le PIB que le président de la République entend optimiser.
«L’Algérie une force de frappe» ? A voir, ainsi, des garde- fous être résolument érigés sur la voie ardue de la souveraineté nationale, l’image parait loin de la simple vue de l’esprit ou du slogan creux.
A moins d’une mauvaise foi, le fait consacre, déjà, la gouvernance d’un homme dont le moindre mérite aura été de mettre l’Algérie sur de bons rails.
C’est tant mieux ! n
H. N. A.