L’Algérie, une voix qui compte dans le concert des nations ? En dépit des vociférations creuses de ses contempteurs, qui hallucinent sur «un pays isolé» sur la scène internationale, bien des facteurs patents déclinent, au contraire, un Etat respecté et respectable.
L’afflux, des quatre coins du monde, des messages de félicitation au président de la République, Abdelmadjid Tebboune ; au terme de sa réélection à la tête du pays, le 7 septembre écoulé, reste de ce point de vue édifiant. D’autant que les mêmes aigris et autres ramassis de l’histoire, cantonnés outre-mer, n’avaient pas manque de jeter l’opprobre sur le processus de l’échéance électorale en question.
A tout le moins, la célérité et la multiplication des messages émanant des dirigeants de nations championnes de la démocratie et de ses valeurs, à l’instar des USA et des pays européens ; pour ne citer qu’eux, ont eu, non seulement, le mérite de tordre le cou aux ‘’accoucheurs par césarienne’’ des allégations grossièrement mensongères mais aussi de bétonner la crédibilité de l’Algérie.
L’Algérie entend ainsi démontrer sa droiture et sa liberté de dire les choses comme elle les voit, confortablement adossée à des principes immuables ; loin, surtout, de toute forme de vassalisation ou de gesticulations folkloriques
Une crédibilité que la diplomatie algérienne ne cesse de consolider, notamment à travers ses prises de positions justes et mesurées que ce soit dans les travées de l’ONU qu’au Conseil de sécurité où elle fait valoir avec force arguments sa qualité de membre, bousculant tout ordre (inique) établi. L’Algérie entend ainsi démontrer sa droiture et sa liberté de dire les choses comme elle les voit, confortablement adossée à des principes immuables ; loin, surtout, de toute forme de vassalisation ou de gesticulations folkloriques. Son rôle à l’international s’en trouve forcément conforté et affiné. Ceux qui ont un pied sur la braise, tel la Libye et les pays du Sahel l’assimilent parfaitement ; comme pourrait l’illustrer, du reste, la récente visite officielle du président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younes El-Menfi.
Une occurrence qui vaut un attachement marqué des pays amis et moins amis. De récente date, et parce qu’inédite et historique, la visite de la présidente de la République de l’Inde concourt à étayer la thèse selon laquelle elle apparait un partenaire incontournable au double plan politique et économique.
L’essentiel est là. Le reste, tout le reste est superflu.
Par Hacene Nait Amara