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Perspective du deuxième mandat pour Abdelmadjid Tebboune : L’Algérie nouvelle dans sa phase décisive

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Un programme assimilé aux défis d’ un match de football, pour rester dans l’atmosphère des fièvres populaires  si ambiantes, de haut niveau et de grande intensité et d’énormes enjeux, le programme , dans son ensemble, du Président Tebboune, dès son investiture à la tête du pays en décembre 2019, est sur sa mi temps. Reste une seconde durant laquelle les foules conquises, et après la fine bouche, rêvent d’exploits encore une plus forts. Et c’est à portée de main !

Par Nourredine B. 

Frappé de disgrâce  et limogé de son poste, après seulement quatre mois d’exercice, pour s’être attaqué aux puissants oligarques qui pratiquaient  le pouvoir réel à cette époque, ce natif de l’Algérie profonde ; énarque, wali puis ministre était loin de se douter qu’il initiait déjà, à son corps défendant, la fronde populaire qui faisait le lit à la lame de fond qui allait emporter le régime en place , peu de temps après.

Précisément, à l’avènement du Hirak «béni», un mantra pour Tebboune  qui le fixera, désormais,  pour la postérité.

L’homme d’Etat émergeait dans toute sa dimension pour se poser en alternative viable à une sortie de crise empreinte de maints périls plus proches de la réalité que de la simple vue de l’esprit.

Sceptiques ; et on le serait à moins, les Algériens allaient  découvrir, peu à peu un homme  anticonformiste jusqu’aux limites, empathique et à la tonalité spontanée et sincère.

A son premier discours officiel, le nouveau président de la République avait réitéré ses engagements fermes pour une ‘’Algérie nouvelle’’ fondée un État de droit réel, la justice sociale et une économie redressée et pérenne, loin de l’esprit de rentier qu’offrait le confort les revenus des hydrocarbures. A cela s’ajoutait la promesse d’une  libération des énergies entrepreneuriales et la débureaucratisation  énergique. Surtout, tout un arsenal de mesures contre la corruption sous toutes ses formes et à tous les niveaux. A ce plan, l’opinion publique garde en mémoire  la fermeté des pouvoirs publics, sur injonction de Tebboune, face aux  commerçants spéculateurs et autres prévaricateurs dans les rouages même de l’Etat.

Pourtant, tout n’avait pas débuté pour lui sous de bons auspices avec l’avènement d’une crise sanitaire sans précédent, de par la survenue de la pandémie  mondiale de Covid19 et qui a autant affecté la santé publique que l’économie nationale en raison de la panne forcée de l’appareil économique.  Pis, le Président lui-même en avait été atteint et avait nécessité une longue période  de réminiscence, entrecoupée de séjours hors du pays.

Aussi, près de deux ans et demi de son mandat au départ tous ses efforts  ont dû être consacrés à la lutte contre une  ‘’issaba’’ ubique et les  répercussions du coronavirus.

De ce point de vue, et alors que même dans les pays les plus avancés, dotés d’infrastructures et d’équipements sanitaire de pointe, la Covid19 faisait des ravages, l’Algérie tirait, relativement, son épingle du jeu grâce à un dispositif quasiment sans faille et des moyens, humains surtout, colossaux pour juguler les effets du virus.

Incontestablement, Abdelmadjid Tebboune marquait des points sur un plan vital et capital, estimant que la vie du citoyen «n’a pas de prix», dira-t-il souvent.

La crise sanitaire sous contrôle, puis dissipée, le Président marquait un retour tonitruant. Convoquant, périodiquement, les walis, il mit le doigt sur la plaie des zones d’ombre qu’il fallait prioritairement éradiquer pour permettre au citoyen y habitant d’accéder au minimum de dignité et de bien être. Les hauts cadres de l’Etat sont désormais sommés de sortir de leur confort. Et les remaniements et autres mouvements témoignaient de sa détermination à ne rien laisser passer.

Dans le même temps, le chef de l’Etat s’attaquait au gros morceau que constituait une économie nationale en souffrance, déjà sérieusement entamée par les effets ankylosant de la crise  sanitaire de Covid19, puis bazardisée  par des opérateurs de ‘’l’import- import’’ et des pratiques mafieuses.

L’oracle tombait : mettre de côté la rente pétrolière, limiter les importations et mettre le paquet sur l’export, tout en encourageant et accompagnant les investissements, tous azimut ! Plus que tout, promouvoir et développer à fond l’agriculture, notamment céréalière, dans le grand Sud. Moins de 3 ans après, cette politique montre ses fruits, à travers des chiffres et ratios que même les institutions mondiales es qualité, telles  la BM et le FMI, et autres… le  confortent clairement.

CQFD ?

 «Les indicateurs positifs réalisés par l’Algérie en matière économique au cours des dernières années la prépare à rejoindre les économies des pays émergents», a signalé récemment  le Président Tebboune lors de sa  rencontre médiatique  périodique ; ajoutant que «tout ce que nous avons réalisé était un premier jalon pour que notre économie devienne véritablement celle d’un pays émergent» ; avant de réitérer son engagement 

d’œuvrer à permettre au pays d’atteindre un PIB de «400 milliards de dollars/an à l’horizon 2027.

Autant, donc, d’indicateurs qui témoignent de «la puissance actuelle» de l’économie nationale. En appoint, l’enregistrement de milliers d’investissements auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures et la suspension des importations de plusieurs produits, notamment des matériaux de construction qui faisaient augmenter le coût des logements réalisés.

A ce chapitre, et tout en continuant d’honorer les programmes d’habitat antérieurs, le président de la République  réaffirme l’engagement de l’Etat à assurer un logement décent aux citoyens, en éliminant progressivement l’habitat précaire qui subsiste, tout en soulignant la disponibilité des capacités financières pour la concrétisation des programmes annoncés.

A ce titre, il y a lieu de retenir qu’en dehors du logement social et du logement rural, le lancement de la formule AADL dans sa version 3, décidée par  Tebboune himself, a connu un engouement sans précédent avec plus 1million 400 de souscripteurs inscrits, à la clôture de la plateforme des inscriptions, jeudi 18 juillet écoulé.

Pour le secteur, des chiffres improbables mais qui font, incontestablement de  l’Algérie  le premier de la classe, à l’échelle mondiale ! 

« Le peuple fait désormais la différence entre la démagogie et la réalité et entre le mensonge et la vérité» a professé le Président lors de son entrevue avec la presse.  «Nous avons surmonté les difficultés  et beaucoup progressé dans notre démarche visant à remettre l’Algérie sur les rails du développement et à en faire une puissance économique, en réponse aux besoins des citoyens», a- t- il soutenu ; considérant qu’un tel succès restait partiel «car le chemin est encore long» admet- il.

Et de poursuivre, réaliste, en soulignant que «tout ce que nous avons réalisé était un premier jalon pour que notre économie devienne véritablement celle d’un pays émergent».

Aussi ; estimant que le pire  dans pareils parcours était de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port, Abdelmadjid Tebboune, qui avait longtemps tu son intention de briguer un second mandat, se jette à l’eau.

De fait, et mettant en avant la souveraineté  du peuple et son droit à accepter ou  refuser sa réélection, il a décliné un  programme  électoral consacré au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l’Algérie à bon port.

Il conclura, à l’issue de son tour de table médiatique, que  l’Algérie était aujourd’hui « un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans» a- t- il assuré ; faisant observer que «Les Algériens sont aujourd’hui conscients que leur pays est en sécurité».

Jugé mal élu en 2019, au regard du brouillard politique ambiant à l’époque, Tebboune a engrangé depuis de gros dividendes grâce à sa main sur le cœur à l’égard de ses citoyens, son côté populaire irrésistible et des réformes percutantes.

Ses visites dans maintes wilayas, assorties de plans de développements idoines conséquents et notamment le succès rencontré dernièrement à Tizi Ouzou ; bastion de la fronde, constituent  des indicateurs fiables quant à sa reconduction  à la tête du pays avec un score probant.

La deuxième mi- temps de la légitimité, définitive ? Attendre de belles surprises, au grand dam de la cinquième colonne. Le pari est pris.

N. B.

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